Joie immense, que de signaler à tous les fans de cithare la naissance officielle de notre trio Majaya Spirit, à travers la mise en ligne d’une vidéo-démo tournée en mars dernier…
Majaya (contraction de Maguy / Jacques / Iyad), c’est un groupe qui fait vivre et résonner les traditions musicales d’Orient et d’Occident. Trois voix qui sont aussi trois voies, liées au trois grandes cultures monothéistes que nous représentons…
Avec des instruments traditionnels et des musiques du Moyen Âge jusqu’à nos jours, nous proposons un voyage autour de la Méditerranée : Andalousie, Occitanie… jusqu’à la Grande Syrie. Un mélange insolite de sonorités : oud, ney, sitar, cithare, guitare… Des musiques qui unissent, qui parlent au cœur, et font vibrer l’âme ; mille cordes, pour engendrer Harmonie et Élévation !
Nous comptons sur chaque internaute pour nous consacrer quelques instants d’écoute, avec, espérons-le, un grand clic sur « J’aime »…
Autres espérances de Jamaya : que tous nos amis nous aident à nous faire connaître… et que nous recevions bientôt de nombreuses invitations. Si notre projet est pour nous-mêmes expérience insolite et occasion d’ouverture, nous pensons qu’il peut l’être tout autant pour les publics d’aujourd’hui !
Pour en revenir à la cithare, côté enseignement, une incroyable demande au téléphone : « Quelle modèle me conseilleriez-vous, pour ma petite fille de 3 ans ? » La question vous réjouit peut-être par rapport à l’avenir de la cithare et de la pratique musicale en général… Mais, pour ma part, j’ai surtout l’expérience d’un bambin de quatre ans qui, pour s’être passionné quelques minutes sur l’un de mes petits instrument, s’est retrouvé avec de substantielles ampoules au bout des doigts ! Alors, ne vous en déplaise, j’ai répondu à la maman que sans doute il vaudrait mieux attendre l’entrée en primaire – âge où la peau sera un peu plus résistante… Quant au choix de l’instrument, tout est possible si l’enfant ne doit pas le transporter, tandis que dans l’alternative, on évitera de dépasser 7 accords.
Suite aux concerts du mois dernier, commençons par les petites perles recueillies sur le Livre d’Or…
« Merci Maguy pour ce merveilleux moment. Votre voix » christalline » raconte et chante les psaumes de façon merveilleuse ! » (Isabelle). « Merci pour ce récital, merci pour cette si belle voix ! Merci pour ce que tu es, et ce que tu nous partages ! Merveilles que fit le Seigneur, pour toutes les grâces qu’il t’accordes ! (Catherine, une fan de toujours…) ».
Avril, printemps… Qui dit préparation des sessions, dit en particulier écriture musicale – et sur le métier en ce moment, rien de moins qu’une partition d’orchestre, pour fêter dignement les « anniversaires d’En Calcat » en octobre prochain…
À l’occasion de tels travaux, une anecdote me revient souvent : cette stagiaire des années 95 déclarant qu’elle n’aimait pas les partitions « où il y a beaucoup de noir »… En l’écoutant je croyais qu’elle parlait du nombre de noires ; mais renseignement pris, il s’agissait plus largement de la quantité d’encre utilisée, induisant une plus grande difficulté du morceau ! Vu sous cet angle, les partitions de l’époque étaient pourtant bien économes, en comparaison des publications actuelles…
Je ne peux qu’y repenser, tandis que j’aligne les croche, double-croches et autres… Mais la différence, c’est heureusement cette quantité de documents extrêmement progressifs qui existent aujourd’hui, et permettent d’avancer en douceur vers le grand répertoire… Alors, pas de crainte pour les débutants… et je n’hésite pas à poursuivre mon métier d’éditeur !
Écho enfin d’une leçon car, ce trimestre, j’ai eu fortuitement l’occasion d’accueillir deux médecins qui débutaient la cithare, et toutes deux sur de très petits modèles… (6×4)
Au moment où j’expliquais que, pour les doigts, la technique du buté implique la mise en route de mouvements latéraux que l’on n’a jamais explorés auparavant, l’une d’elle m’a dit avoir ressenti mentalement qu’elle faisait appel à de nouvelles facultés cérébrales… et j’ai trouvé cela fort intéressant ! Comme quoi, la main n’est en rien figée, et peut vraiment progresser dans toutes les directions !
– Une “Mélodie allemande” qui sonne on ne peut plus « traditionnelle », et qui pourtant ne manquera pas un certain cantique pascal : « Depuis l’aube où sur la terre »… Inédit 2023, disponible à l’unité – Niveau facile – pour cithare 6 accords et plus.
– “Tu scendi dalle stelle” (Tu descends des étoiles…) Il s’agit de ma composition à partir d’un noël de Saint Alphonse de Ligori, très connu en Italie, pour un petit orchestre de cithares ; rééditée pour cause de remise aux normes du codage des accords. Pour mémoire : Œuvre à 4 voix de niveaux divers, pour cithare 6 ou 12 accords , 186 mesures – Disponible à l’unité.
Au rayon Docs pédagogiques
– Dans la série des documents envisagés pour un tome 2 de ma méthode, “La technique du pincé“ – technique qui, si elle ne m’a jamais semblée à privilégier à la cithare, n’en demeure pas moins susceptible de procurer des contrastes de timbres intéressants pour les reprises ou les finales… Objectifs, technique et entraînement – Disponible à l’unité– 10 pages, inédit 2023 – Conseillé à partir du niveau 4.
Encore quelques titres à remettre en ligne, pour compléter la mise à jour du site de 2020…
Ce mois-ci, les dernières Kinodies : transcriptions pour cithare de mélodies hébraïques traditionnelles, dont certaines sont forts connues ; partitions à l’unité de niveau difficile, à retrouver sur l’album Kinodies 2 (extraits audio).
Un petit pas, au cœur d’un de ces grands projets qui, comme souvent chez moi, avancent plutôt lentement : notre groupe « 3 voix » qui mélange le oud syrien, le sitar indien et la cithare, s’est filmé en vue d’un teaser sur YouTube, qui aidera à nous faire connaître… Reste le délai de montage, difficile à quantifier… mais je tiendrai au courant bien sûr !
Le lancement des sessions 2023, à travers la rédaction des flyers, me semble une bonne occasion de partager un retour qui m’est parvenu tardivement, suite au stage de l’été dernier :
« …Ce stage a été très formateur pour moi grâce à ta patience, ton écoute, ton attention et ta merveilleuse pédagogie. Le choix des chants m’a beaucoup plu ; je les rechante chez moi avec plaisir.
Merci pour tes précieux conseils qui me guident. Avec toi j’acquière à chaque fois un peu plus d’assurance ; tu me fais « grandir » dans ma confiance en moi. Merci pour tout ce que tu représentes…
J’ai aussi beaucoup aimé notre groupe ; chacun était attentif aux autres et cela crée de très beaux liens.
Merci enfin, pour le plaisir de t’entendre jouer et chanter. »
Voir en page Prochains stages, celui de Saint-Thierry en juillet – et noter déjà que celui d’En-Calcat (23-29 octobre) sera marqué par la commémoration de divers événements survenus en 1983 : la fabrication du premier psaltérion 12 accords, mon premier passage dans ce monastère et ma rencontre avec frère Patrice… Festivités en perspective !
Enfin, vous aurez remarqué que nous avons eu ces temps-ci des journées fort ventées… Ainsi, alors que je me trouvais sur un parking Blabla-car pour rentrer de stage et me dirigeais vers l’autre voiture, voilà que mon psaltérion s’est trouvé perpendiculaire au vent : et j’avoue, l’espace d’un instant, avoir eu un certain plaisir à imaginer que j’allais m’envoler avec ma cithare – poétique, n’est-ce pas ! …Malgré tout, mon pragmatisme habituel m’a tout de même ramenée à la réalité, et suggéré de pivoter suffisamment pour demeurer « à terre »… et – faut-il s’en réjouir – j’y suis parvenue…
– « Dialogue des chansonniers d’antan » : composition personnelle, en hommage à Théodore Botrel (chantre de la Bretagne, terre ingrate…) et Joseph Bovet (chantre de la Suisse, terre luxuriante…). Inédit 2023, disponible à l’unité – Niveau médian – pour cithare 6 accords et plus.
– Fabuleuse découverte : une Mélodie slave ! Le cantique bien connu « Victoire », utilisé au temps de la Passion, est en fait d’inspiration slave… Un thème attachant, que la cithare traite sans peine dans sa solennité et sa simplicité… Inédit 2023, disponible à l’unité – Niveau médian– pour cithare 12 accords.
– « Thème du 2e mouvement du Concerto pour flûte et harpe », de Mozart : prestigieuse musique ! Partition pour un ensemble de 2, 3 ou 4 cithares – mais peut également être utilisée en solo. Inédit 2023, disponible à l’unité – Niveau médian – pour cithare 12 accords.
Un dernier petit cocktail de psaumes de Maguy Gérentet (textes AELF ) qui n’avaient pas encore réapparu sur le site depuis la MAJ de 2020, et par ailleurs, bien en phase avec le temps du Carême. Extraits des Chants de psaumes et de cithare – Niveau avancé – pour psaltérion 12 accords…
– « Au moulin de Father Bach »… Composition personnelle dans laquelle on entend clairement tourner la roue d’un moulin – lequel ? Celui du trisaïeul de J. S. Bach, meunier et cithariste (vraisemblablement sur cithare à bourdon) ! Ce petit instrument folklorique se prêtait à merveille à suivre une cadence imposée… Et l’on raconte qu’il a été aux origines de la pratique musicale dans la prestigieuse famille. Hommage oblige ! Inédit 2023, disponible à l’unité – niveau progressant – pour cithare 6 accords et plus.
– « Air ancien – et sa petite variante »… Transcription pour cithare d’une mélodie traditionnelle, et petit développement musical. Inédit 2023, disponible à l’unité – niveau facile – pour cithare 6 accords et plus.
Au rayon Docs pédagogiques
Après le récent document consacré à « La technique des tierces », poursuite de l’étude des double notes : « Des quartes aux octaves sur la partie mélodique ». L’objectif est un entraînement au jeu des mélodies à deux voix – si plaisantes à la cithare – à travers des explications très méthodiques, exercices et applications dans le répertoire). Disponible à l’unité – Conseillé à partir du niveau 3 – 10 pages, inédit 2023.
Suite à la MAJ de 2020, je termine ce mois-ci la remise en ligne des derniers chorals : quatre transcriptions de niveau facile, pour cithare 6 accords et plus, extraites du recueil Zitherbüchlein :
Les vies d’artistes sont ponctuellement marquées par des épisodes plus intenses que la normale ! Ainsi pour moi en cette fin février : en deux semaines, deux week-ends de 3 jours, deux concerts, deux prestations en gériatrie… qui, pour diverses raisons, n’ont pu se répartir autrement… Et l’ordinaire qui, bien sûr, ne cesse pas pour autant.
Aussi, une fois n’est pas coutume : je n’en dirai pas beaucoup plus ce mois-ci – vous laissant seulement imaginer les joies que me procure chacune de ces activités, et les quelques soucis pour tout bien combiner !
Premier mois de l’année : mois où nous entendons immanquablement murmurer en nous les mots de Péguy sur sa petite fille espérance, qui traversera les mondes révolus… D’autant que la cithare aussi me semble une petite fille espérance, qui porte et emporte là où les forces humaines ne peuvent nous conduire…
A chacun de mes internautes, citharistes, ou tout simplement fans de cithares, je voudrais offrir ce beau cadeau qu’est l’espérance, pour que nul ne se laisse agripper par l’opacité du monde et de son quotidien, vivant pleinement le temps qui sera le sien ! .
Ceux qui ont lu mon livre Grand frère luthier en cithare ne seront pas surpris d’apprendre que, comme toutes les années en 3, celle qui vient de s’ouvrir revêt pour moi une dimension particulière – et plus encore depuis ce fameux 7 septembre 83, où je franchissais pour la première fois le seuil de l’abbaye d’En Calcat… Voici donc quarante ans que j’ai rencontré frère Patrice, le grand luthier de nos instruments (juste après la mise au point de son psaltérion 12 accords ; quarante ans que je vis cette aventure extraordinaire du développement de la cithare ; et, plus particulièrement, celle des sessions… lesquelles m’ont valu de rencontrer tant et tant de citharistes, porteurs chacun de si grandes richesses musicales et intérieures…
Autant d’anniversaires que je compte bien marquer au fil des mois et des rencontres – et bien évidemment, d’une façon éminente, lors de la session que je donnerai dans cette même abbaye… Si vous souhaitez être présent pour souffler joyeusement les bougies avec moi, retenir la période 23-29 octobre !
– Réédition du Gloria de Notre-Dame de Fourvière, dans la nouvelle traduction du texte AELF – musique de Maguy Gérentet, caractère festif et solennel. Quatre versions au choix : 1. mélodie, 2. 4 voix mixtes, 3. 4 voix mixtes + orgue et trompette, 4. 3 voix mixtes. Pas d’accompagnement pour cithare – Niveau vocal médian.
Au rayon Morceaux à l’unité…
– Annoncé dans le message de nov. 2022, l’arrangement pour cithare du “Larghetto – 2e mouvement du 1er Concerto pour violon en Ré majeur” (A. Vivaldi, revu par J.S. Bach) : un pur régal pour le niveau 5 ! Disponible à l’unité, et dans le recueil « A pleines mains ». Niveau difficile – pour psaltérion 12 accords.
– Encore une poignée de partitions remises en ligne après la MAJ de 2020 : ce mois-ci, cinq titres de niveau facile – pour cithare 6 accords et plus (les 4 premiers extraits du recueil « Premiers pas » – anciennement » 1er Cycle « ) :
Menuet de Pachelbel – Une petite pièce bien digne de son grand frère, le Canon…
Lied de Haydn – Comment la cithare peut honorer les prémices de ce genre musical…
– Prochains stages : mise en ligne du flyer concernant les Journées Cithare de printemps en Savoie, à Cran Gevrier.
– Prochains concerts : une page à visiter aussi, pour les concerts de Maguy à Pézenas (2 mars), et à Lyon (4 avril) – « Psaumes de la nuit de Pâques ».
Aux premiers jours de l’Octave préparatoire à Noël, comme tout un chacun je commençais à tourner mes yeux et mon cœur vers la crèche, et à méditer… Pour la première fois, je remarquai que « cithare » rime assez bien avec « mangeoire » ! Le père Jean de la Croix Kaelin n’avait-il pas souligné combien, par son humilité, notre instrument est accordée avec tous les lieux de pauvreté évangélique – à commencer par la grotte de Bethléem…
Un souvenir me remonte en mémoire : celui de mon premier concert, dans ces temps lointains où les supports adaptés à notre instrument n’existaient pas, et où je n’avais rien trouvé pour poser ma kinnor qu’une ancienne mangeoire à mouton, du fait de sa hauteur adéquate…
Le temps a passé, les kinnors se font rares ; pour beaucoup, la cithare est désormais un superbe psaltérion, juché sur un support orthonormé ; pour autant,, notre instrument bien-aimé demeure relativement ignoré des grans shows de la musique – comme marqué par une naturelle modestie…
Chère cithare, ton nom rime aussi avec « Conservatoire »… mais l’inégalité du nombre de syllabes semble comme un fossé infranchissable ! Les démarches de ces dernières années, ne serait-ce que pour te présenter en conférence-concert, ou pour une intégration en école de musique, restent sans lendemain…
« Nada te turbe, nada te spante » !*
Comme l’Enfant Bonne Nouvelle, tu chantes la Paix et l’Amour
– et pour les chanter authentiquement,
mieux vaut une grotte à mangeoire que le feu des projecteurs.
Et nous t’aimons bien ainsi,
et nous te rejoignons là où tu demeures,
pour chanter comme toi…
Autres infos, autres émotions en janvier…
* Sainte Thérèse d’Avila : « Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie ! »