Mises en ligne : Septembre 2022

Sep 2022
22 septembre 2022

Partitions à l’unité…

– L’inspiration se prolonge, toujours dans le sillage des Espaces de prière de Jacques Berthier… D’où une nouvelle composition : La meilleure part (petit clin d’œil à Marthe et Marie…), dont je ne sais s’il vaut mieux savourer la mélodie où l’accompagnement ! Inédit 2022 – pour cithare 12 accords – niveau moyen.

– La transcription du mois est de haute volée : Komm, liebe Zither (Viens, chère cithare !). Il s’agit de la mélodie d’un lied mozartien, dont le titre nous fait rêver… Cette pièce figure sur le CD Perles de cithare – extrait audio 1 . Inédit 2022 – pour cithare 12 accords – niveau très difficile.

Doc pédagogique

Après le doc. consacré aux Harmoniques, voici une nouvelle fiche : La technique du glissando à la cithare. Montants et descendants, au pouce ou à d’autres doigts, ils surviennent dans les partitions de niveau 3 et au-delà : à étudier en amont, en lien avec la 5e variation du Vieux Chalet… 4 pages – niveau progressant.

Après la MAJ de 2020, les fans de musiques hébraïques seront heureux de voir réapparaître un cocktail de titres célèbres, ou de mélodies attachantes repérées sur mes CD de Kinodies 1 et Kinodies 2.

Message 97 : Septembre 2022

Sep 2022
22 septembre 2022

« La musique donne une âme à nos cœurs, et des ailes à la pensée » proclamait Platon, voici 2 300 ans… Ces derniers jours, j’ai le sentiment d’avoir tout particulièrement expérimenté cette sentence tellement juste et sage… et je voudrais trouver les mots pour évoquer ce qu’a été l’inoubliable genèse d’une transcription pour cithare.

Tout a commencé fin août, en écoutant le « Bach du dimanche » sur France musique. Prenant l’émission en cours, je tombe sur un joyeux concerto – dont le mouvement lent, comme toujours, attire mon attention d’arrangeur : sait-on jamais, si l’on pouvait en faire quelque chose à la cithare…
De fait, c’était une mélodie connue, calme et lumineuse, qui ne semblait pas trop moduler. Ce serait donc bon pour notre instrument (sur lequel le passage de majeur à mineur en cours d’exécution n’est pas toujours réalisable). Sous le charme de la musique baroque, c’est toute ma fibre d’organiste qui entre en vibration !

J’attends la fin du 3e mouvement pour recueillir les précieuses références : “Concerto pour violon en Ré majeur” (BWV 972), composé par Vivaldi puis magistralement retravaillé par Bach ; et je retrouve sans peine sur Youtube cette pièce du grand répertoire – qui plus est, exécutée par diverses formations instrumentales.
Je découvre d’abord l’original pour clavecin de Vivaldi : pas très facile de décrypter la mélodie au milieu de l’ornementation foisonnante ! Du moins, je suis rassurée et enchantée par l’harmonie : l’œuvre module peu, et sera donc accessible à la cithare.

Assez vite, parmi divers enregistrements d’orchestre, je déniche la version pour guitare de Xavier Jara, dont le degré de délicatesse dans l’interprétation me coupe le souffle. Le tempo retenu, sensiblement plus lent qu’ailleurs, s’accordera parfaitement avec les potentialités de notre instrument.
Mélodie et harmonie se détachent parfaitement, c’est donc sur la base de cette version que je vais réaliser ma transcription, m’appuyant également sur une partition que Mr Google a bien voulu extraire de ses armoires…
Reste à trouver la meilleure technique pour approcher au plus près ces accords légers et subtils… Ce sera une innovation, que vous découvrirez sous peu sur la partition ou l’audio !

Je dois dire que, de A à Z, ce travail n’a été que pur émerveillement : durant plusieurs jours, c’est tout le génie créatif de Vivaldi et la musicalité de Bach qui m’habitaient, m’imprégnaient… relativisant haut la main les soucis du moment – aussi bien durant les temps de saisie musicale, les heures d’investigations sur la cithare, et même, le reste des journées ! Oui vraiment, la Musique donne une âme à nos cœurs, et des ailes à la pensée !

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