Les fidèles lecteurs de mes messages se souviennent que j’avais signalé, en 2019, le début d’un travail en duo avec un joueur de sitar indien : pour le plaisir du jeu de mots cithare/sitar, et pour la complémentarité des sonorités, dans des traditions musicales si différentes…
Eh bien, non seulement l’aventure se poursuit, mais voici un an le duo s’est transformé en trio, avec le concours d’un syrien spécialiste de divers instruments arabes dont le oud (luth) et le kanoun (cithare). De plus, nous représentons les trois religions judéo-chrétiennes, et nous avons à cœur d’interpréter nos prières respectives, dans diverses langues, avec l’accompagnement des autres instruments. Notre programme est quasiment finalisé, et nous commençons à chercher où et comment nous produire. Avis aux organisateurs potentiels… et heureuse nouvelle, n’est-ce pas !
Pour répondre aux interrogations de certains : oui, la session d’En Calcat a été déplacée de juillet à octobre – à regret, mais pour diverses raisons… Ne subsiste donc en période estivale que le stage de Saint-Thierry (Marne). Toutefois, je rappelle que j’accueille aussi en stages individuels sur Lyon même… et certains en ont bien profité, tout récemment encore !
À nouveau, impossible de taire les joies immenses que j’ai éprouvées en donnant les différents concerts autour des psaumes de la Vigile pascale.Pour moi-même, le fait de commenter les textes a représenté une démarche spirituelle forte, puisque je me suis trouvée en quelque sorte dans le rôle de « prédicateur »… avec le souhait de procurer à tous mes auditeurs un regard renouvelé sur cette vigile.
Je garderai aussi de merveilleux souvenirs acoustiques des sites tels que la basilique romane d’Ainay, Saint-Marcelin… et même Mauguio, grâce à la sonorisation parfaitement réussie d’Alain Wetterwald.
Quelques visuels sur cette page… et très bientôt, quelques audios pour renouveler ma chaîne YouTube « Souvenirs de concerts »…
Enfin, quelques perles glanées dans mon Livre d’Or :
» Merci pour ce magnifique travail, qui élève l’âme… »
» Quel accord mélodieux entre la voix, la gestuelle et la cithare : un excellent moment ! »
» Merci de faire vivre ainsi ces si beaux textes »
» Merci infiniment pour ce temps de musique qui élève l’âme, qui élève vers Dieu »
» Un concert différent des autres » ; » Grand et beau moment » ; » Moment magique qui nous apaise « ; » Joli voyage hors du temps « ;
Et même en anglais : « I really enjoyed her music. She has the voice of an angel ! Tonight will lie a memorable experience“
À présent que l’enregistrement et la tournée sont derrière moi, il me faut raisonnablement revenir à des tâches plus administratives ! Heureusement, chaque période casanière est toujours un temps béni pour l’écriture musicale, où se mûrissent les fruits de l’avenir…
Et puis, me voici au cœur d’une série particulièrement intense d’animations dans les structures gériatriques : 6 en 3 semaines – du jamais vu ! Je ne vais pas forcément très loin, mais pour moi comme pour ces publics aînés qui me sont si chers, c’est un peu comme une autre tournée. Quand je pars avec ma cithare et ma valise orange, où tiennent tout juste la nappe alsacienne, le petit support, la clé d’accordage, le marche-pied, l’ampli et les 2 micros, j’ai le cœur en joie, et je me sens l’âme de ces baladins de Gilbert Bécot que je leur interprète souvent…
La tournée 2022 a commencé, et je vous partage quelques souvenirs visuels, qui témoignent en particulier de la gestuation à laquelle j’attache désormais tant d’importance – sans quoi le jeu d’un cithariste peut paraître assez statique…
Profitant de ce que le programme est invariable, j’ai pu – une fois n’est pas coutume – éditer un document ad hoc, comportant l’intégral des textes chantés. Outre la garantie de l’intelligibilité quelle que soit l’acoustique, on me dit surtout que cela favorise l’attention et la prière au fil des pièces ; et même, qu’on peut ainsi mieux s’approprier chaque phrase avant de découvrir mon interprétation…
Ces premières expériences, tout comme le début de diffusion de l’album Chants de psaumes et de cithare n°4, suscitent aussi des commentaires inattendus chez ceux qui ne m’avaient pas entendue depuis une dizaine d’années :
« C’était très beau ! Ta voix a mûri, plus grave peut-être ? je ne sais comment dire ! Ou alors peut-être avais-tu changé les musiques, ou les rythmes… » (M.A.M.)
« Combien d’années se sont écoulées entre le troisième volume et celui-ci ? Si nous ne pouvons répondre avec précision, mon épouse et moi, à cette question, la voix dit que du temps a passé. !… » (Y.R.)
Et comme j’avais obtenu une interview sur Radio Espérance (diffusée le 14 février), surprise de me voir acostée dans la rue par une personne que je ne connaissais pas, souhaitant me remercier… Voilà bien une nouvelle étape, à laquelle je ne m’attendais pas de sitôt !
A propos des concerts, je signale qu’une incertitude demeure quant à celui de Cran Gevrier (2 avril)… Tandis que pour le CD, je suis désormais en mesure de préciser que la publication sur Deezer se fera le 28 mars.
Ma tournée de concerts se prépare dans la joie, d’autant que les stagiaires de Bourges – à qui j’ai fait entendre plusieurs de ces psaumes de la Vigile pascale que je vais interpréter – ont unanimement plébiscité la formule… Comme toujours, les citharistes ou amis inscrits sur mon fichier et résidant dans les parages des 6 lieux où je m’arrêterai ont reçu une invitation personnalisée ; mais encore une fois, je compte sur tous les lecteurs de ces Actu pour diffuser l’info, à travers la page Prochains concerts)…
Toute aussi grande est ma joie d’avoir reçu, en fin de mois, la livraison des CD Chants de psaumes et de cithare n°4 : je pense ne jamais avoir été aussi rapide entre un enregistrement et la mise en vente ! CD évidemment disponible sur la boutique, par voie postale ou en téléchargement… et bientôt aussi, comme promis, sur Deezer.
Concernant le livre « Grand frère luthier en cithare », je vous invite à lire encore de magnifiques appréciations reçues d’une cithariste, d’une cousine et d’une amie… De la première, je retiens surtout ici les derniers mots : « Un livre qui n’est pas resté longtemps dans ma bibliothèque…, mais circule déjà entre citharistes. » Et c’est bien là le souhait qui a accompagné l’expédition de chacune de vos commandes : sans faire tomber trop d’arbres, faire rayonner au maximum une si belle histoire…
Au vu des circonstances, il ne me paraît pas trop tard pour commencer par souhaiter à chaque Web-lecteur de ces Actus une bonne et heureuse année, à tous points de vue… et, parmi les mille occasions de joie, celle d’entendre souvent la cithare !
Chaque mois, je tâche de ne pas être trop bavarde, mais les infos se bousculent plutôt depuis l’été ! Ainsi, je n’ai pas eu le temps d’annoncer fin décembre que les premiers jours de 2022 se passeraient pour moi en studio… Vous pouvez donc vous attendre à un nouvel album dans les prochaines semaines, et si je vous dis « Chants de psaumes et de cithare », vous devinez le contenu ! De fait, j’avais quelques titres en attente depuis longtemps, et quelques créations récentes sont venues compléter… Je ne cache pas que ce sera le dernier du genre, car vocalement, je n’ai pas la prétention de pouvoir assumer indéfiniment une prestation aussi considérable, dans le sens où elle suppose le double-travail de la voix et de l’instrument ; mais du moins, ce fut une vraie joie que de s’y préparer et de passer à la réalisation. A découvrir bientôt…
Pour vous mettre l’eau à la bouche, quelques mots de Saint Ambroise, transmis tout à fait fortuitement par une cithariste : « Le psaume est un instrument de musique dont le prophète joue avec l’archet du Saint Esprit. Avec les lyres et les cordes, il dirige le cantique de louange divine vers les hauteurs du Ciel. »
La seconde nouvelle, c’est que pour la première fois de ma carrière, je m’apprête à partir en tournée : il n’est jamais trop tard ! Là encore, ce sont les psaumes qui me mettent en route : en 2019, une paroisse m’avait sollicité sur le thème « Psaumes de la Vigile pascale » – d’où l’idée d’étendre cette proposition durant un carême, pour aider les fidèles à vivre plus intensément que jamais la Vigile qui suivra… Et me voici déjà avec 5 dates, sur un périmètre qui ira de l’Héraut à la Haute-Savoie, en passant par la Drôme… La page Prochains concerts va s’étoffer et vous en dira plus : à consulter donc dans la période qui vient – et surtout, même si vous n’avez pas le privilège de la proximité, ayez à cœur d’inviter vos connaissances des alentours ; vous pouvez imaginer le bonheur que vous leur procurerez, et le service que cela me rendra…
Je sais que cette année a eu, pour chacun, son lot plus ou moins volumineux de désagréments… Pour moi du moins, elle aura été professionnellement marquée par plusieurs événements heureux : Parution de trois recueils de compositions, et de mon premier livre…
Plus encore – même si je n’en ai pas fait état jusqu’ici – l’année où il m’a été enfin donné de parvenir à une heureuse répartition des tâches entre mes collaborateurs : plusieurs prestataires compétents travaillant à distance… et sur place ; un nouvel assistant aussi bon musicien qu’informaticien, méticuleux et efficace. Le fait que mes choix d’édition (notamment pour la partie musicale) se voient ainsi validés par un musicologue, n’est pas la moindre des satisfactions !
A présent, quelques mots dédiés à ceux qui liront ces lignes avant le soir de Noël,
Nuit de Noël : le monde est en prière,
et tous les yeux sont levés vers les Cieux…
Chanson apprise pour le Noël de mes neuf ans, qui n’a jamais voulu quitter ma mémoire et, chaque année, me rejoint fidèlement « au Saint Anniversaire », comme pour me propulser dans ce grand agenouillement de l’univers !
Ne sont-ils pas indénombrables, ceux qui, en ce soir, lèvent les mains vers le Ciel ou les tendent à leurs frères, pour la justice et la paix. Sur chaque continent, la cithare m’a donné d’en connaître plus d’un, et c’est peut-être bien ce qui en moi fait vibrer ces deux lignes : grande symphonie où chacun a sa partie à tenir,,, et toi aussi, peut-être ? …
A tous, joie de pouvoir offrir, avec petite rime, mes Meilleurs Vœux pour 2022 : ils n’en sont que plus sincères et chaleureux !
Je viens de terminer le livre sur Frère Patrice, Bravo Maguy.
Je l’ai lu en 3 jours, heureusement qu’il y avait les vacances avec moins d’activités solidaires.
J’y ai découvert la vie du frère Patrice, mais aussi le pourquoi du renouveau des cithares : j’étais loin de penser que c’était la réforme de la liturgie catholique…
et aussi votre vie dans le monde de la cithare, et comment en réalité votre carrière a été soudée à la découverte de cet instrument à Tamié puis ensuite à la découverte de frère Patrice.
Je viens de terminer de lire ton livre. Merci, infiniment merci. Cette lecture m’a passionnée ! Déjà, j’ai découvert Frère Patrice. C’est vraiment un être exceptionnel qui a fait tellement pour la cithare. Je suis émerveillée.
J’ai beaucoup aimé te lire. Ton style me plaît et tu racontes merveilleusement bien avec d’infinis détails qui nous font comprendre tout avec facilité.
Ce livre est une mine de découvertes par rapport au développement de la cithare qui est maintenant un merveilleux instrument d’accompagnement, mais aussi pour jouer des morceaux.
Merci aussi d’avoir aussi dévoilé une partie de ta vie liée à la cithare et à frère Patrice.
Avoir lu ton livre me donne encore plus envie de jouer de la cithare. Cet instrument me plaît infiniment pour la douceur et l’apaisement qu’il procure ; tous deux me poussant à la prière et à la méditation. Je crois fortement et je ressens ces mots que tu as écrits sur la jaquette de ton premier album : « Si doux que soit à nos oreilles le chant de la cithare, plus délicat encore, l’Amour que Dieu murmure en notre cœur. »
Ton chapitre 18 intitulé : » Deux vies pour une œuvre « , m’a particulièrement ému et touché. « Faire connaître l’Amour »… Je peux te dire que tu le réalises vraiment lorsque nous participons à tes stages.
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Premiers échos – combien touchants – suite à la publication de mon livre « Grand frère luthier en cithare »… « Quelle merveille tu nous donnes ! J’ai déjà commencé à le lire et c’est une joie à chaque ligne. Merci de nous partager ce que fut Frère Patrice, mais aussi ce qui a fait ta vie avec la cithare. » (M.B.) « Que ce livre est magnifique ; il me renseigne aussi sur les débuts de votre collaboration. 16€ : ce n’est pas cher pour ce beau volume ! Et quel travail d’écriture… » (L.B.) « Un très grand merci pour ce travail immense que tu as fourni, pour recueillir tous ces documents et retracer l’histoire qui te lie à frère Patrice, au monde de la musique… et ces rencontres spirituelles, profondes, que tu partages si bien… Tellement d’anecdotes traversent ces pages, tellement de joie également ! Merci vraiment pour ce grand témoignage, cette œuvre de vie où je te retrouve bien, ainsi que la présence de frère Patrice. » (G.B.) « …Mais quelle vie étonnante que celle de Frère Patrice ! Merci beaucoup de me l’avoir proposé ; j’ai aussi apprécié la place « modeste » (mais pas si modeste que ça) que vous avez tenue. (L.B.)
Puisque mes lecteurs sont dispersés aux quatre coins cardinaux, j’envisage une sorte de « grand échiquier » en visio, pour échange d’impressions… Mais laissons d’abord à chacun le temps de terminer sa lecture !
On me demande combien d’heures j’ai passées à écrire ce volume, à choisir les illustrations : question vraiment difficile ! J’ai commencé quelques semaines après le décès du frère (hiver 2017), mais en me défendant d’y travailler les jours ouvrables – ne restaient donc que les rares dimanches où j’étais libres, et les périodes de vacances, où ça avançait davantage. Au total, je dirais : au moins deux mois pleins de travail, sans doute davantage…
• Côté éditions pour cithare, une petite anecdote : j’ai été très frappée par un certain parallélisme entre le grand Hergé et moi-même, tandis que je lisais une biographie de ce géant de la BD. Imagine-t-on qu’il a passé une grande partie de son temps à réviser ses premiers albums : soit pour améliorer certains points, soit pour rectifier des coquilles signalées par les lecteurs (ex : nombre de marches du château de Moulinsart !), soit pour coloriser ce qui avait été publié en noir et blanc !… Eh bien oui, modestement : avec mes évolutions de codage, et surtout le passage à l’informatique, je peux me sentir toute proche du père de Tintin… sauf que lui pouvait s’offrir une équipe entière pour effectuer ces menus travaux !!!
• Côté concerts enfin, puisque l’horizon sanitaire se dégage un peu, je mets en route pour le carême ou le début du temps pascal une nouvelle proposition : « Psaumes de la vigile pascale » – avec plusieurs créations. Merci à toute personne qui pourrait relayer cette offre, dans sa paroisse ou autre lieu, de prendre contact sans tarder.
Premiers échos – combien touchants – suite à la publication de mon livre « Grand frère luthier en cithare »…
« Quelle merveille tu nous donnes ! J’ai déjà commencé à le lire et c’est une joie à chaque ligne. Merci de nous partager ce que fut Frère Patrice, mais aussi ce qui a fait ta vie avec la cithare. » (M.B.)
« Que ce livre est magnifique; il me renseigne aussi sur les débuts de votre collaboration. 16€ : ce n’est pas cher pour ce beau volume ! Et quel travail d’écriture… » (L.B.)
« Un très grand merci pour ce travail immense que tu as fourni, pour recueillir tous ces documents et retracer l’histoire qui te lie à frère Patrice, au monde de la musique… et ces rencontres spirituelles, profondes, que tu partages si bien… Tellement d’anecdotes traversent ces pages, tellement de joie également ! Merci vraiment pour ce grand témoignage, cette œuvre de vie où je te retrouve bien, ainsi que la présence de frère Patrice. » (G.B.)
« …Mais quelle vie étonnante que celle de Frère Patrice ! Merci beaucoup de me l’avoir proposé ; j’ai aussi apprécié la place « modeste » (mais pas si modeste que ça) que vous avez tenue. » (L.B.)
Puisque mes lecteurs sont dispersés aux quatre coins cardinaux, j’envisage une sorte de « grand échiquier » en visio, pour échange d’impressions… Mais laissons d’abord à chacun le temps de terminer sa lecture !
On me demande combien d’heures j’ai passées à écrire ce volume, à choisir les illustrations : question vraiment difficile ! J’ai commencé quelques semaines après le décès du frère (hiver 2017), mais en me défendant d’y travailler les jours ouvrables – ne restaient donc que les rares dimanches où j’étais libre, et les périodes de vacances, où ça avançait davantage. Au total, je dirais : au moins deux mois pleins de travail, sans doute davantage…
Côté éditions pour cithare, une petite anecdote : j’ai été très frappée par un certain parallélisme entre le grand Hergé et moi-même, tandis que je lisais une biographie de ce géant de la BD. Imagine-t-on qu’il a passé une grande partie de son temps à réviser ses premiers albums : soit pour améliorer certains points, soit pour rectifier des coquilles signalées par les lecteurs (ex : nombre de marches du château de Moulinsart !), soit pour coloriser ce qui avait été publié en noir et blanc !… Eh bien oui, modestement : avec mes évolutions de codage, et surtout le passage à l’informatique, je peux me sentir toute proche du père de Tintin… sauf que lui pouvait s’offrir une équipe entière pour effectuer ces menus travaux !!!
Côté concerts enfin, puisque l’horizon sanitaire se dégage un peu, je mets en route pour le carême ou le début du temps pascal une nouvelle proposition : « Psaumes de la vigile pascale » – avec plusieurs créations. Merci à toute personne qui pourrait relayer cette offre, dans sa paroisse ou autre lieu, de prendre contact sans tarder.
Je commencerai par un écho de la session que j’ai donnée fin août à Saint-Thierry (Marne), et en reprenant pour cela le commentaire appuyé qu’avait formulé une cithariste après la première session que j’ai organisée, en 1985 à Lyon : « Elle avait la saveur d’une première !!! ». De fait, la quasi-totalité des participants étaient novices, et cette découverte collective de l’instrument – comme des modalités de stages – produit toujours une sorte d’éblouissement…
Pas autant de flûtes qu’à En Calcat, mais une clarinette, un violon… Par ailleurs, beaucoup de créativité en impro, et de talents en germe pour les morceaux et l’accompagnement.
Terminons par un retour touchant : « Merci pour ta patience, tes conseils, ta gentillesse, qui m’ont permis de prendre confiance en moi, et de pouvoir ainsi progresser. Cette session m’a redonnée du courage… J’ai de quoi travailler toute l’année avec tout ce que tu m’a appris. Merci, tu me fais aimer la cithare encore plus… » (A.L.)
Puisque l’activité suit à présent un cours ordinaire, je propose de revenir sur quelques heureux événements qui ont vécu un anniversaire en ce 3e trimestre 2021…
Rentrée 1981 : jeune cithariste, je commençais à suivre les cours de l’abbé Marcel Godard à Lyon… En fait, 2 cours dans l’année, puis il me confiera ses élèves !
Eté 1991 : publication (en cassette) de l’album « Cithare, chemin de paix »… 1000 exemplaires écoulés sur les six premiers mois, puisque, excepté le vinyle (très contemporain) de Marcel Godard, on ne trouvait rien en cithare dans le commerce…
A l’heure où j’écris, « Grand frère luthier en cithare » (le livre que je viens de publier) vole vers les boîtes aux lettres de ceux qui ont passé commande… Et je me réjouis d’avance des réactions et échanges que va susciter ce récit insolite, aussi bien de la part de ceux qui ont connu frère Patrice, que de ceux qui vont tout découvrir de cette incroyable épopée… Je réfléchis au meilleur moyen de partager ce qui s’exprimera !
Inévitablement, quelques échos de la session d’En Calcat, car à mon grand étonnement, celle-ci restera marquée dans les annales ! « Traversière », Alto, Pan… Le thème « Cithare et flûtes » s’est révélé un excellent support pour découvrir des répertoires, des sonorités, pour susciter des duos et trios inattendus… et surtout, il nous a amené des citharistes-flûtistes que nous ne connaissions pas : grandes musiciennes, qui ont largement contribué à ce succès musical, et attiré le niveau vers les hauteurs… Je crois que tous ont pu percevoir cette richesse et s’en réjouir. Quant à moi, qui croyais ne plus jamais atteindre la plénitude de la session 2019 qui avait été consacrée aux musiques d’Israël, je découvre une fois encore que « impossible n’est pas français » !
Sans compter qu’une « craba » (grande cornemuse de la Montagne Noire) pratiquée par notre stagiaires de Dourgne, s’est invitée pour la joie de tous : lors d’une sortie en soirée, sur les marches d’une capellette, à la croisée de deux torrents… A tort ou à raison, aucun moine d’En Calcat ne m’avait jamais parlé de cet instrument typique du terroir !
Enfin, écoutons le retour d’une participante : « Je ne sais si c’est le port du masque, mais la communication entre nous tous a été plus forte cette fois ci, échanges musicaux flutes, cithare, chants et partages personnels. » (D.L.)
Comme prévu, mon livre « Grand frère luthier en cithare » va partir à l’impression dans les prochains jours, pour une centaine d’exemplaires : les commandes pourront donc bien être servies fin septembre. Un « petit résidu » est prévu pour les retardataires éventuels… mais disons que globalement, les dés sont jetés ! Et je me réjouis que ce beau récit se diffuse aux quatre coins de la francophonie, et puisse circuler autour des acquéreurs (monastères en particulier) sans que l’on ait pour cela « arraché trop d’arbres » sur notre planète essoufflée…