Message 106 : Juin 2023

Juin 2023
24 juin 2023

Il semble que l’annonce de ma dernière vidéo mise en ligne ait été ressentie comme une incroyable surprise : en témoignent, les messages reçus…

« Quelle ouverture ! Faire sauter les murs qui enferment, des voix et des instruments qui vibrent… Merci ! » (G. L.)

« Oh Maguy ! Ce trio ! Superbe ! Je ne sais comment le qualifier. Il me touche très profond. J’aimerais vous écouter et vous voir  en direct. » (R.G.)

« J’ai écouté avec bonheur et émotion votre groupe à trois voix. À vous entendre, il semble évident que la cithare a vocation à rencontrer ces instruments autres, ces langues autres, pour ouvrir un même horizon. J’y ai trouvé rafraîchissement, douceur et consolation, et comme un goût de brise d’un lointain si proche… Merci. » (S.L.)

« Ce que j’ai vu et entendu ce matin est une vraie joie. Merci de nous offrir cela maintenant où le monde a tant besoin de reliance. La musique est ce lieu béni qui le permet. Joie de te découvrir avec ces musiciens aux talents multiples, dans ta voix et ton expression pure et juste avec ce répertoire ouvert à d’autres traditions. Un vrai bonheur ! J’espère vous voir en concert ici ou là, et peut-être tout bientôt, sait-on jamais ? » (G.B.)

Alors, si ce n’est encore fait, je ne peux que vous conseiller de visionner Majaya Spirit – et les explications qui s’y rapportent !

…Merci aux internautes qui ont eu le bon réflexe de cliquer sur « Jaime »… Et j’ose demander à ceux qui l’auraient omis, de retourner sur le site pour effectuer cette démarche rapide, mais tellement importante…

De mon côté, petite confidence alors que je termine ma quarantième année scolaire d’enseignement de la cithare : impression de me sentir plus passionnée que jamais par cette composante de mon activité ; bonheur de constater l’ensemble de mes avancées en technique et en pédagogie…

Je ne redirai jamais assez mon intérêt/attachement aux plus débutants, ainsi qu’à tous ceux qui manquent de facilités… c’est une passion, et un émerveillement continuel de voir les obstacles surmontés les uns après les autres. Et bien sûr, je me réjouis également de ceux qui avancent à grands pas, ou même, caressent les sommets du répertoire.

Tout ce petit monde me rejoint de France et de l’étranger, exprimant des attentes bien diverses, appréciant tous les styles musicaux : c’est pourquoi il me semblerait assez vain de chercher à organiser un travail collectif, même en distanciel…

Enfin, comme je le mentionne souvent : au-delà de la transmission d’un savoir-faire, je ressens chaque cours, individuel ou collectif, comme un temps de partage.

Quarante années de bonheur !

Autres infos, autres émotions en juillet…

Message 105 : Mai 2023

Mai 2023
27 mai 2023

Joie immense, que de signaler à tous les fans de cithare la naissance officielle de notre trio Majaya Spirit, à travers la mise en ligne d’une vidéo-démo tournée en mars dernier…
Majaya (contraction de Maguy / Jacques / Iyad), c’est un groupe qui fait vivre et résonner les traditions musicales d’Orient et d’Occident. Trois voix qui sont aussi trois voies, liées au trois grandes cultures monothéistes que nous représentons…
Avec des instruments traditionnels et des musiques du Moyen Âge jusqu’à nos jours, nous proposons un voyage autour de la Méditerranée : Andalousie, Occitanie… jusqu’à la Grande Syrie. Un mélange insolite de sonorités : oud, ney, sitar, cithare, guitare… Des musiques qui unissent, qui parlent au cœur, et font vibrer l’âme ; mille cordes, pour engendrer Harmonie et Élévation !
Nous comptons sur chaque internaute pour nous consacrer quelques instants d’écoute, avec, espérons-le, un grand clic sur « J’aime »…
Autres espérances de Jamaya : que tous nos amis nous aident à nous faire connaître… et que nous recevions bientôt de nombreuses invitations. Si notre projet est pour nous-mêmes expérience insolite et occasion d’ouverture, nous pensons qu’il peut l’être tout autant pour les publics d’aujourd’hui !

 

Pour en revenir à la cithare, côté enseignement, une incroyable demande au téléphone : « Quelle modèle me conseilleriez-vous, pour ma petite fille de 3 ans ? » La question vous réjouit peut-être par rapport à l’avenir de la cithare et de la pratique musicale en général… Mais, pour ma part, j’ai surtout l’expérience d’un bambin de quatre ans qui, pour s’être passionné quelques minutes sur l’un de mes petits instrument, s’est retrouvé avec de substantielles ampoules au bout des doigts ! Alors, ne vous en déplaise, j’ai répondu à la maman que sans doute il vaudrait mieux attendre l’entrée en primaire – âge où la peau sera un peu plus résistante… Quant au choix de l’instrument, tout est possible si l’enfant ne doit pas le transporter, tandis que dans l’alternative, on évitera de dépasser 7 accords.

Autres infos, autres émotions en juin…

Message 104 : Avril 2023

Avr 2023
26 avril 2023

Suite aux concerts du mois dernier, commençons par les petites perles recueillies sur le Livre d’Or…

« Merci Maguy pour ce merveilleux moment. Votre voix  » christalline  » raconte et chante les psaumes de façon merveilleuse ! » (Isabelle).
« Merci pour ce récital, merci pour cette si belle voix ! Merci pour ce que tu es, et ce que tu nous partages ! Merveilles que fit le Seigneur, pour toutes les grâces qu’il t’accordes ! (Catherine, une fan de toujours…) ».

Avril, printemps… Qui dit préparation des sessions, dit en particulier écriture musicale – et sur le métier en ce moment, rien de moins qu’une partition d’orchestre, pour fêter dignement les « anniversaires d’En Calcat »  en octobre prochain…

À l’occasion de tels travaux, une anecdote me revient souvent : cette stagiaire des années 95 déclarant qu’elle n’aimait pas les partitions « où il y a beaucoup de noir »… En l’écoutant je croyais qu’elle parlait du nombre de noires ; mais renseignement pris, il s’agissait plus largement de la quantité d’encre utilisée, induisant une plus grande difficulté du morceau ! Vu sous cet angle, les partitions de l’époque étaient pourtant bien économes, en comparaison des publications actuelles…

Je ne peux qu’y repenser, tandis que j’aligne les croche, double-croches et autres… Mais la différence, c’est heureusement cette quantité de documents extrêmement progressifs qui existent aujourd’hui, et permettent d’avancer en douceur vers le grand répertoire… Alors, pas de crainte pour les débutants… et je n’hésite pas à poursuivre mon métier d’éditeur !

Écho enfin d’une leçon car, ce trimestre, j’ai eu fortuitement l’occasion d’accueillir deux médecins qui débutaient la cithare, et toutes deux sur de très petits modèles… (6×4)

Au moment où j’expliquais que, pour les doigts, la technique du buté implique la mise en route de mouvements latéraux que l’on n’a jamais explorés auparavant, l’une d’elle m’a dit avoir ressenti mentalement qu’elle faisait appel à de nouvelles facultés cérébrales… et j’ai trouvé cela fort intéressant ! Comme quoi, la main n’est en rien figée, et peut vraiment progresser dans toutes les directions !

Autres infos, autres émotions en mai…

Message 103 : Mars 2023

Mar 2023
27 mars 2023

Un petit pas, au cœur d’un de ces grands projets qui, comme souvent chez moi, avancent plutôt lentement : notre groupe « 3 voix » qui mélange le oud syrien, le sitar indien et la cithare, s’est filmé en vue d’un teaser sur YouTube, qui aidera à nous faire connaître… Reste le délai de montage, difficile à quantifier… mais je tiendrai au courant bien sûr !

Le lancement des sessions 2023, à travers la rédaction des flyers, me semble une bonne occasion de partager un retour qui m’est parvenu tardivement, suite au stage de l’été dernier :

« …Ce stage a été très formateur pour moi grâce à ta patience, ton écoute, ton attention et ta merveilleuse pédagogie. Le choix des chants m’a beaucoup plu ; je les rechante chez moi avec plaisir.
Merci pour tes précieux conseils qui me guident. Avec toi j’acquière à chaque fois un peu plus d’assurance ; tu me fais « grandir » dans ma confiance en moi. Merci pour tout ce que tu représentes…
J’ai aussi beaucoup aimé notre groupe ; chacun était attentif aux autres et cela crée de très beaux liens.
Merci enfin, pour le plaisir de t’entendre jouer et chanter. »

Voir en page Prochains stages, celui de Saint-Thierry en juillet – et noter déjà que celui d’En-Calcat (23-29 octobre) sera marqué par la commémoration de divers événements survenus en 1983 : la fabrication du premier psaltérion 12 accords, mon premier passage dans ce monastère et ma rencontre avec frère Patrice… Festivités en perspective !

Enfin, vous aurez remarqué que nous avons eu ces temps-ci des journées fort ventées… Ainsi, alors que je me trouvais sur un parking Blabla-car pour rentrer de stage et me dirigeais vers l’autre voiture, voilà que mon psaltérion s’est trouvé perpendiculaire au vent : et j’avoue, l’espace d’un instant, avoir eu un certain plaisir à imaginer que j’allais m’envoler avec ma cithare – poétique, n’est-ce pas ! …Malgré tout, mon pragmatisme habituel m’a tout de même ramenée à la réalité, et suggéré de pivoter suffisamment pour demeurer « à terre »… et – faut-il s’en réjouir – j’y suis parvenue…

Autres infos, autres émotions en avril…

Message 102 : Février 2023

Fév 2023
22 février 2023

Les vies d’artistes sont ponctuellement marquées par des épisodes plus intenses que la normale ! Ainsi pour moi en cette fin février : en deux semaines, deux week-ends de 3 jours, deux concerts, deux prestations en gériatrie… qui, pour diverses raisons, n’ont pu se répartir autrement… Et l’ordinaire qui, bien sûr, ne cesse pas pour autant.

Aussi, une fois n’est pas coutume : je n’en dirai pas beaucoup plus ce mois-ci – vous laissant seulement imaginer les joies que me procure chacune de ces activités, et les quelques soucis pour tout bien combiner !

Autres infos, autres émotions en mars…

Message 101 : Janvier 2023

Jan 2023
27 janvier 2023

Premier mois de l’année : mois où nous entendons immanquablement murmurer en nous les mots de Péguy sur sa petite fille espérance, qui traversera les mondes révolus… D’autant que la cithare aussi me semble une petite fille espérance, qui porte et emporte là où les forces humaines ne peuvent nous conduire…

A chacun de mes internautes, citharistes, ou tout simplement fans de cithares, je voudrais offrir ce beau cadeau qu’est l’espérance, pour que nul ne se laisse agripper par l’opacité du monde et de son quotidien, vivant pleinement le temps qui sera le sien !
.

Ceux qui ont lu mon livre Grand frère luthier en cithare ne seront pas surpris d’apprendre que, comme toutes les années en 3, celle qui vient de s’ouvrir revêt pour moi une dimension particulière – et plus encore depuis ce fameux 7 septembre 83, où je franchissais pour la première fois le seuil de l’abbaye d’En Calcat… Voici donc quarante ans que j’ai rencontré frère Patrice, le grand luthier de nos instruments (juste après la mise au point de son psaltérion 12 accords ; quarante ans que je vis cette aventure extraordinaire du développement de la cithare ; et, plus particulièrement, celle des sessions… lesquelles m’ont valu de rencontrer tant et tant de citharistes, porteurs chacun de si grandes richesses musicales et intérieures…

Autant d’anniversaires que je compte bien marquer au fil des mois et des rencontres – et bien évidemment, d’une façon éminente, lors de la session que je donnerai dans cette même abbaye… Si vous souhaitez être présent pour souffler joyeusement les bougies avec moi, retenir la période 23-29 octobre !

Autres infos, autres émotions en février…

Message 100 : Décembre 2022

Déc 2022
24 décembre 2022

Aux premiers jours de l’Octave préparatoire à Noël, comme tout un chacun je commençais à tourner mes yeux et mon cœur vers la crèche, et à méditer… Pour la première fois, je remarquai que « cithare » rime assez bien avec « mangeoire » ! Le père Jean de la Croix Kaelin n’avait-il pas souligné combien, par son humilité, notre instrument est accordée avec tous les lieux de pauvreté évangélique – à commencer par la grotte de Bethléem…

Un souvenir me remonte en mémoire : celui de mon premier concert, dans ces temps lointains où les supports adaptés à notre instrument n’existaient pas, et où je n’avais rien trouvé pour poser ma kinnor qu’une ancienne mangeoire à mouton, du fait de sa hauteur adéquate…

Le temps a passé, les kinnors se font rares ; pour beaucoup, la cithare est désormais un superbe psaltérion, juché sur un support orthonormé ; pour autant,, notre instrument bien-aimé demeure relativement ignoré des grans shows de la musique – comme marqué par une naturelle modestie…

Chère cithare, ton nom rime aussi avec « Conservatoire »… mais l’inégalité du nombre de syllabes semble comme un fossé infranchissable ! Les démarches de ces dernières années, ne serait-ce que pour te présenter en conférence-concert, ou pour une intégration en école de musique, restent sans lendemain…

« Nada te turbe, nada te spante » !*
Comme l’Enfant Bonne Nouvelle, tu chantes la Paix et l’Amour
– et pour les chanter authentiquement,
mieux vaut une grotte à mangeoire que le feu des projecteurs.
Et nous t’aimons bien ainsi,
et nous te rejoignons là où tu demeures,
pour chanter comme toi…

Autres infos, autres émotions en janvier…

* Sainte Thérèse d’Avila : « Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie ! »

Message 99 : Novembre 2022

Nov 2022
28 novembre 2022

J’ai le plaisir de vous partager le retour du mois qui, pour cette fois, fait écho à l’une de mes compositions – qui plus est, celle que beaucoup considèrent comme œuvre maîtresse…

« Je viens d’écouter l’audio de “Chant d’amour sur les cordes”, et je suis sans voix, émue de tant de beauté. Te remercier, c’est bien peu, mais c’est vraiment de tout cœur. Et je fais de même pour le Seigneur que nous aimons, pour le don qu’il t’a fait et nous a fait, à nous et au monde qui a tant besoin de beauté à travers toi.” (C. C.)

Pourtant, il ne s’agissait que de l’audio réalisé à titre pédagogique, avec les moyens du bord ! …Un message d’Italie qui prendra place avec profit dans les témoignages du site !

À présent, tout autre chose : lors de mes prestations auprès des personnes âgées, il m’est arrivé plusieurs fois de m’adresser à des malades Alzheimer, mais sur de très courts moments. Or, voici qu’il m’a été demandé une intervention de 1h15, dans un lieu de séjour temporaire où les patients peuvent venir entre autres un samedi par mois, avec leur famille.

Je savais que l’attention ne pourrait évidemment pas être maintenue sur une telle durée ! Aussi, j’avais prévu un petit stock de morceaux classiques ou traditionnels connus, à intercaler entre les pièces du répertoire vocal ; celui-ci, pour la circonstance, ne comportait que des variétés ultra connues ; et des comptines, qui fonctionnent particulièrement bien dans ce type de pathologie. Enfin, j’avais agencé le tout dans un souci d’enchaînement musicothérapeutique.

Bien sûr, il y a eu bon nombre d’assoupissements ; mais qu’importe : des sourires, des plages d’attention manifeste… et – ce qui me paraît essentiel – un grand calme sur l’assistance… Quand aux aidants qui ont participé à la séance, à ma grande surprise, ils ne cessaient d’exprimer leur joie d’avoir rechanté les comptines du temps passé…

Moi aussi, j’y trouve grand plaisir, surtout quand arrive Le bon roi Dagobert… Ne sommes-nous pas tous de grands enfants !

Terminons par une info plutôt destinée aux citharistes : actuellement sous presse, le recueil de transcriptions “À pleines mains” (nouvelle appellation du « 5e Cycle »)… Parution début décembre : juste bien pour votre commande de Noël !

Autres infos, autres émotions en décembre…

Message 98 : Octobre 2022

Oct 2022
22 octobre 2022

Je ne cacherai pas ma tristesse d’avoir dû annuler – pour cause de covid – le stage prévu à En Calcat aux vacances de Toussaint. Ceux qui me côtoient depuis 30 mois savent que ce n’est pas faute d’avoir pris les précautions utiles ! Je rejoins les inscrits dans leur déception… Et bien sûr, je réfléchis à la meilleure manière de faire revivre le thème « Cithare et Moyen Age », qui s’annonçait passionnant aussi bien sous l’angle musical que spirituel : De fait, à En Calcat, 2003 se profile avant tout comme une année anniversaire si l’en est (première session avec frère Patrice, premier psaltérion…) Le choix sera difficile !

Ma rentrée ayant été marquée par un nombre important d’animations en gériatrie, je retiens un épisode assez insolite vécu dans une résidence : un public attentif, très participant, manifestement ravi… et à l’instant où j’allais prendre congé, un monsieur se lève et annonce un petit discours.

« Un très grand merci d’être venu jusqu’à nous avec de si jolies chansons, de nous avoir fait découvrir tout ce qu’on peut tirer de ce merveilleux instrument, sans parler de votre jolie voix de soprano… Alors, puisqu’il est déjà « si-tard », nous formons le vœu de vous revoir très bientôt ! »

On ne peut demander à tous nos aînés d’être assez en forme pour se lancer dans un compliment improvisé… Une première qui m’a infiniment touchée et qui, sans doute, reflète beaucoup de sensibilité, et se fait messager de bien d’autres publics demeurés silencieux, mais sans doute, tout aussi reconnaissants…

Autres infos, autres émotions en novembre…

Message 97 : Septembre 2022

Sep 2022
22 septembre 2022

« La musique donne une âme à nos cœurs, et des ailes à la pensée » proclamait Platon, voici 2 300 ans… Ces derniers jours, j’ai le sentiment d’avoir tout particulièrement expérimenté cette sentence tellement juste et sage… et je voudrais trouver les mots pour évoquer ce qu’a été l’inoubliable genèse d’une transcription pour cithare.

Tout a commencé fin août, en écoutant le « Bach du dimanche » sur France musique. Prenant l’émission en cours, je tombe sur un joyeux concerto – dont le mouvement lent, comme toujours, attire mon attention d’arrangeur : sait-on jamais, si l’on pouvait en faire quelque chose à la cithare…
De fait, c’était une mélodie connue, calme et lumineuse, qui ne semblait pas trop moduler. Ce serait donc bon pour notre instrument (sur lequel le passage de majeur à mineur en cours d’exécution n’est pas toujours réalisable). Sous le charme de la musique baroque, c’est toute ma fibre d’organiste qui entre en vibration !

J’attends la fin du 3e mouvement pour recueillir les précieuses références : “Concerto pour violon en Ré majeur” (BWV 972), composé par Vivaldi puis magistralement retravaillé par Bach ; et je retrouve sans peine sur Youtube cette pièce du grand répertoire – qui plus est, exécutée par diverses formations instrumentales.
Je découvre d’abord l’original pour clavecin de Vivaldi : pas très facile de décrypter la mélodie au milieu de l’ornementation foisonnante ! Du moins, je suis rassurée et enchantée par l’harmonie : l’œuvre module peu, et sera donc accessible à la cithare.

Assez vite, parmi divers enregistrements d’orchestre, je déniche la version pour guitare de Xavier Jara, dont le degré de délicatesse dans l’interprétation me coupe le souffle. Le tempo retenu, sensiblement plus lent qu’ailleurs, s’accordera parfaitement avec les potentialités de notre instrument.
Mélodie et harmonie se détachent parfaitement, c’est donc sur la base de cette version que je vais réaliser ma transcription, m’appuyant également sur une partition que Mr Google a bien voulu extraire de ses armoires…
Reste à trouver la meilleure technique pour approcher au plus près ces accords légers et subtils… Ce sera une innovation, que vous découvrirez sous peu sur la partition ou l’audio !

Je dois dire que, de A à Z, ce travail n’a été que pur émerveillement : durant plusieurs jours, c’est tout le génie créatif de Vivaldi et la musicalité de Bach qui m’habitaient, m’imprégnaient… relativisant haut la main les soucis du moment – aussi bien durant les temps de saisie musicale, les heures d’investigations sur la cithare, et même, le reste des journées ! Oui vraiment, la Musique donne une âme à nos cœurs, et des ailes à la pensée !

Autres infos, autres émotions en octobre…

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