Premier mois de l’année : mois où nous entendons immanquablement murmurer en nous les mots de Péguy sur sa petite fille espérance, qui traversera les mondes révolus… D’autant que la cithare aussi me semble une petite fille espérance, qui porte et emporte là où les forces humaines ne peuvent nous conduire…
A chacun de mes internautes, citharistes, ou tout simplement fans de cithares, je voudrais offrir ce beau cadeau qu’est l’espérance, pour que nul ne se laisse agripper par l’opacité du monde et de son quotidien, vivant pleinement le temps qui sera le sien ! .
Ceux qui ont lu mon livre Grand frère luthier en cithare ne seront pas surpris d’apprendre que, comme toutes les années en 3, celle qui vient de s’ouvrir revêt pour moi une dimension particulière – et plus encore depuis ce fameux 7 septembre 83, où je franchissais pour la première fois le seuil de l’abbaye d’En Calcat… Voici donc quarante ans que j’ai rencontré frère Patrice, le grand luthier de nos instruments (juste après la mise au point de son psaltérion 12 accords ; quarante ans que je vis cette aventure extraordinaire du développement de la cithare ; et, plus particulièrement, celle des sessions… lesquelles m’ont valu de rencontrer tant et tant de citharistes, porteurs chacun de si grandes richesses musicales et intérieures…
Autant d’anniversaires que je compte bien marquer au fil des mois et des rencontres – et bien évidemment, d’une façon éminente, lors de la session que je donnerai dans cette même abbaye… Si vous souhaitez être présent pour souffler joyeusement les bougies avec moi, retenir la période 23-29 octobre !
Aux premiers jours de l’Octave préparatoire à Noël, comme tout un chacun je commençais à tourner mes yeux et mon cœur vers la crèche, et à méditer… Pour la première fois, je remarquai que « cithare » rime assez bien avec « mangeoire » ! Le père Jean de la Croix Kaelin n’avait-il pas souligné combien, par son humilité, notre instrument est accordée avec tous les lieux de pauvreté évangélique – à commencer par la grotte de Bethléem…
Un souvenir me remonte en mémoire : celui de mon premier concert, dans ces temps lointains où les supports adaptés à notre instrument n’existaient pas, et où je n’avais rien trouvé pour poser ma kinnor qu’une ancienne mangeoire à mouton, du fait de sa hauteur adéquate…
Le temps a passé, les kinnors se font rares ; pour beaucoup, la cithare est désormais un superbe psaltérion, juché sur un support orthonormé ; pour autant,, notre instrument bien-aimé demeure relativement ignoré des grans shows de la musique – comme marqué par une naturelle modestie…
Chère cithare, ton nom rime aussi avec « Conservatoire »… mais l’inégalité du nombre de syllabes semble comme un fossé infranchissable ! Les démarches de ces dernières années, ne serait-ce que pour te présenter en conférence-concert, ou pour une intégration en école de musique, restent sans lendemain…
« Nada te turbe, nada te spante » !*
Comme l’Enfant Bonne Nouvelle, tu chantes la Paix et l’Amour
– et pour les chanter authentiquement,
mieux vaut une grotte à mangeoire que le feu des projecteurs.
Et nous t’aimons bien ainsi,
et nous te rejoignons là où tu demeures,
pour chanter comme toi…
Autres infos, autres émotions en janvier…
* Sainte Thérèse d’Avila : « Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie ! »
J’ai le plaisir de vous partager le retour du mois qui, pour cette fois, fait écho à l’une de mes compositions – qui plus est, celle que beaucoup considèrent comme œuvre maîtresse…
« Je viens d’écouter l’audio de “Chant d’amour sur les cordes”, et je suis sans voix, émue de tant de beauté. Te remercier, c’est bien peu, mais c’est vraiment de tout cœur. Et je fais de même pour le Seigneur que nous aimons, pour le don qu’il t’a fait et nous a fait, à nous et au monde qui a tant besoin de beauté à travers toi.” (C. C.)
Pourtant, il ne s’agissait que de l’audio réalisé à titre pédagogique, avec les moyens du bord ! …Un message d’Italie qui prendra place avec profit dans les témoignages du site !
À présent, tout autre chose : lors de mes prestations auprès des personnes âgées, il m’est arrivé plusieurs fois de m’adresser à des malades Alzheimer, mais sur de très courts moments. Or, voici qu’il m’a été demandé une intervention de 1h15, dans un lieu de séjour temporaire où les patients peuvent venir entre autres un samedi par mois, avec leur famille.
Je savais que l’attention ne pourrait évidemment pas être maintenue sur une telle durée ! Aussi, j’avais prévu un petit stock de morceaux classiques ou traditionnels connus, à intercaler entre les pièces du répertoire vocal ; celui-ci, pour la circonstance, ne comportait que des variétés ultra connues ; et des comptines, qui fonctionnent particulièrement bien dans ce type de pathologie. Enfin, j’avais agencé le tout dans un souci d’enchaînement musicothérapeutique.
Bien sûr, il y a eu bon nombre d’assoupissements ; mais qu’importe : des sourires, des plages d’attention manifeste… et – ce qui me paraît essentiel – un grand calme sur l’assistance… Quand aux aidants qui ont participé à la séance, à ma grande surprise, ils ne cessaient d’exprimer leur joie d’avoir rechanté les comptines du temps passé…
Moi aussi, j’y trouve grand plaisir, surtout quand arrive Le bon roi Dagobert… Ne sommes-nous pas tous de grands enfants !
Terminons par une info plutôt destinée aux citharistes : actuellement sous presse, le recueil de transcriptions “À pleines mains” (nouvelle appellation du « 5e Cycle »)… Parution début décembre : juste bien pour votre commande de Noël !
Je ne cacherai pas ma tristesse d’avoir dû annuler – pour cause de covid – le stage prévu à En Calcat aux vacances de Toussaint. Ceux qui me côtoient depuis 30 mois savent que ce n’est pas faute d’avoir pris les précautions utiles ! Je rejoins les inscrits dans leur déception… Et bien sûr, je réfléchis à la meilleure manière de faire revivre le thème « Cithare et Moyen Age », qui s’annonçait passionnant aussi bien sous l’angle musical que spirituel : De fait, à En Calcat, 2003 se profile avant tout comme une année anniversaire si l’en est (première session avec frère Patrice, premier psaltérion…) Le choix sera difficile !
Ma rentrée ayant été marquée par un nombre important d’animations en gériatrie, je retiens un épisode assez insolite vécu dans une résidence : un public attentif, très participant, manifestement ravi… et à l’instant où j’allais prendre congé, un monsieur se lève et annonce un petit discours.
« Un très grand merci d’être venu jusqu’à nous avec de si jolies chansons, de nous avoir fait découvrir tout ce qu’on peut tirer de ce merveilleux instrument, sans parler de votre jolie voix de soprano… Alors, puisqu’il est déjà « si-tard », nous formons le vœu de vous revoir très bientôt ! »
On ne peut demander à tous nos aînés d’être assez en forme pour se lancer dans un compliment improvisé… Une première qui m’a infiniment touchée et qui, sans doute, reflète beaucoup de sensibilité, et se fait messager de bien d’autres publics demeurés silencieux, mais sans doute, tout aussi reconnaissants…
« La musique donne une âme à nos cœurs, et des ailes à la pensée » proclamait Platon, voici 2 300 ans… Ces derniers jours, j’ai le sentiment d’avoir tout particulièrement expérimenté cette sentence tellement juste et sage… et je voudrais trouver les mots pour évoquer ce qu’a été l’inoubliable genèse d’une transcription pour cithare.
Tout a commencé fin août, en écoutant le « Bach du dimanche » sur France musique. Prenant l’émission en cours, je tombe sur un joyeux concerto – dont le mouvement lent, comme toujours, attire mon attention d’arrangeur : sait-on jamais, si l’on pouvait en faire quelque chose à la cithare…
De fait, c’était une mélodie connue, calme et lumineuse, qui ne semblait pas trop moduler. Ce serait donc bon pour notre instrument (sur lequel le passage de majeur à mineur en cours d’exécution n’est pas toujours réalisable). Sous le charme de la musique baroque, c’est toute ma fibre d’organiste qui entre en vibration !
J’attends la fin du 3e mouvement pour recueillir les précieuses références : “Concerto pour violon en Ré majeur” (BWV 972), composé par Vivaldi puis magistralement retravaillé par Bach ; et je retrouve sans peine sur Youtube cette pièce du grand répertoire – qui plus est, exécutée par diverses formations instrumentales.
Je découvre d’abord l’original pour clavecin de Vivaldi : pas très facile de décrypter la mélodie au milieu de l’ornementation foisonnante ! Du moins, je suis rassurée et enchantée par l’harmonie : l’œuvre module peu, et sera donc accessible à la cithare.
Assez vite, parmi divers enregistrements d’orchestre, je déniche la version pour guitare de Xavier Jara, dont le degré de délicatesse dans l’interprétation me coupe le souffle. Le tempo retenu, sensiblement plus lent qu’ailleurs, s’accordera parfaitement avec les potentialités de notre instrument.
Mélodie et harmonie se détachent parfaitement, c’est donc sur la base de cette version que je vais réaliser ma transcription, m’appuyant également sur une partition que Mr Google a bien voulu extraire de ses armoires…
Reste à trouver la meilleure technique pour approcher au plus près ces accords légers et subtils… Ce sera une innovation, que vous découvrirez sous peu sur la partition ou l’audio !
Je dois dire que, de A à Z, ce travail n’a été que pur émerveillement : durant plusieurs jours, c’est tout le génie créatif de Vivaldi et la musicalité de Bach qui m’habitaient, m’imprégnaient… relativisant haut la main les soucis du moment – aussi bien durant les temps de saisie musicale, les heures d’investigations sur la cithare, et même, le reste des journées ! Oui vraiment, la Musique donne une âme à nos cœurs, et des ailes à la pensée !
Je commencerai par vous partager les impressions d’une stagiaire de Saint-Thierry, en juillet dernier : non pas tant pour l’aspect sympathique… mais parce que, venant d’une cithariste prenant habituellement des cours à distance, son témoignage fait ressortir de façon intéressante la complémentarité entre cours et stages. Voyez plutôt :
« Je te remercie pour le plaisir d’avoir pu participer à ce stage de St Thierry, première expérience pour moi. J’ai été très heureuse de te rencontrer “en vrai”, et d’apprendre beaucoup en compagnie d’autres citharistes.
« Tu t’adaptes si bien à chacun que la novice que je suis s’est rapidement sentie en confiance. Psaumes et chants m’habitent aujourd’hui encore, et j’ai enfin compris les rudiments de l’harmonie.
« Tu nous as enchantés par la musique des veillées, et j’ai ressenti à quel point la cithare était riche de toutes les musiques et de toutes les émotions. Les oiseaux eux aussi étaient de cet avis… La dernière veillée* a été un très beau moment de partage, que tout le monde a apprécié.
« Je te remercie pour ton énorme investissement pour la cithare et les citharistes, et je te souhaite d’agréables vacances, en attendant de reprendre les cours par Skype à la rentrée. »
* Veillée au cours de laquelle chaque stagiaire et chaque groupe essaie de participer musicalement, essentiellement à travers le répertoire du stage.
Par ailleurs, il me semble instructif de vous partager l’état de mes troupes instrumentales après un été caniculaire. Il se trouve que, outre mes deux psaltérions 12×7 (bois et carbone), j’en hébergeais un troisième à titre provisoire. Eh bien : les deux instruments conservés dans leurs étuis, dans une alcôve avec réservoirs d’eau disséminés, sont demeurés relativement accordés ; tandis que celui utilisé couramment, posé sur son support avec réservoir d’eau et recouvert d’un tissu épais, a énormément bougé – comme si le défaut de protection inférieure lui avait été dommageable. Ainsi, l’étui se révèle particulièrement bienfaisant face aux excès climatiques… Expérience à retenir pour l’an prochain !
Commençons par partager une scène mémorable , que les citharistes du stage de Saint-Thierry ne sont pas prêts d’oublier… Le 2ème soir comme toujours, je leur offrais un petit récital démonstratif, et j’en étais à mes Douze variations sur le Vieux Chalet – plus précisément à la seconde, tellement enjouée. Et voilà qu’un oiseau est venu se percher sur l’arbre juste en face de la porte de la salle, que nous avions laissée ouverte, bientôt suivi de toute une troupe : et de gazouiller à qui mieux mieux, manifestement trop heureux de s’associer par leur chant à ce concert insolite pour l’espèce volatile… Mais je vous prie d’imaginer combien la scène fut charmante !
Au fil des variations, le chant s’est atténué pour finalement disparaître, et intérieurement je me plaisais à imaginer que le premier oisillon était venu en éclaireur, et avait rameuté toute la troupe… puis que les petits avaient scandé : « On reste ! on reste ! », tandis que le dictat des parents était tombé : « Ça suffit, on rentre ! » Cette interprétation aussi aura marqué les citharistes présents…
Presque tout aussi poétique… je vous invite à faire un tour sur le tout nouveau site https://www.zither-etoiledumatin.com/ de Alain Wetterwald, cithariste bien connu et mentionné dans mon livre, qui s’installe à présent comme luthier, dans la lignée de frère Patrice d’En Calcat. Je suis témoin du travail de réflexion remarquable qu’il a effectué ces dernières années autour de la lutherie des cithares à accords, résolvant l’un après l’autre tous les problèmes qui avaient fait capituler ses prédécesseurs… pour un résultat remarquable, aussi bien sur le plan acoustique que ergonomique, et bien sûr, dans une belle esthétique. Tous ceux qui ont approché ses instruments souhaitent plein succès à son entreprise.
Je voudrais encore relater la petite mésaventure d’une élève expérimentée qui, en début de cours, m’annonce qu’elle a dû renoncer à accorder son instrument après avoir curieusement cassé trois cordes ; et elle se demande vraiment de quel mal peut-il être affecté. Nous faisons ensemble une tentative sur une 4e corde, et là, je me rends compte que l’accordeur lui affiche des noms de cordes complètement erronés… et je comprends : en fait, il s’agit de ces nouveaux accordeurs qui, hélas, ne signalent plus l’épuisement de leur batterie par un clignotement de la note C… La cithare va donc très bien, il suffisait de changer la pile de l’accordeur : ouf ! …Mais donc, que chacun retienne l’incident, et se méfie comme il se doit de ces modèles récents…
Où étiez-vous pour la fête de la musique ? … Pour ma part, les hasards du calendrier ont porté mes pas dans une résidence pour personnes âgées non-voyantes. Outre les satisfactions habituelles, j’ai été frappée par la qualité d’écoute propre à l’univers de la cécité (que j’avais côtoyé à l’école primaire) ; mais surtout, par ce que je pourrais appeler « la fermeté des voix » ! De fait, ceux qui ont fait leur scolarité dans cet univers ont bénéficié de longues séances de chant pour le développement de la mémoire, et en ont gardé toute leur vie une voix bien timbrée, vraiment agréable pour ceux qui, comme moi, viennent les faire chanter !
En cette fin d’année scolaire, je voudrais adresser un grand bravo/merci aux 15 citharistes qui ont travaillé en cours individuels. Le bravo souligne la fidélité de chacun au fil des mois, et le merci, la satisfaction et le plaisir de l’enseignante, pour ces cours qui sont bien souvent d’authentiques moments de partage…
Parmi les inscrits, deux seulement venaient sur place… tandis qu’à distance, je compte deux vétérans fidèles depuis 2006 : comme quoi, on ne se lasse pas à désirer aller de l’avent avec un si bel instrument… malgré les aléas de la technologie…
Quant aux citharistes demandant un stage individuel, leur profil continue à me frapper par sa diversité, voire, son originalité… Après une retraitée, impliquée dans sa paroisse avec tous les besoins spécifiques qui en découlent, juin m’a amené une artiste professionnelle qui produit des accompagnements musicaux pour les spectacles ! Pour la petite histoire, elle avait initialement acheté un psaltérion à archet, et j’ai dû la réorienter sur nos instruments, qu’elle a découvert avec émerveillement… Ainsi nous avons pu explorer les pièces simples, et plus encore l’improvisation, en exploitant à fond les potentialités descriptives de la cithare ; et je crois qu’il y aura de belles retombées.
Petite nouveauté à l’intention des citharistes : pour l’accordage, j’ai déjà signalé l’application ClearTune sur les smartphones, qui remplace les accordeurs électroniques avec une précision plus grande encore…Par contre, un micro demeure souhaitable si l’on veut éviter que l’appareil perçoive les bruits extérieurs. Je suggère donc :
les micros à clip DILWE ou KMISE, à cliper sur l’angle de la tablette des instruments français, italiens et belges ;
et, pour les cithares allemandes dont la tablette est trop proche des cordes, un modèle de micro piezo à ventouse : « EKO FASI ».
NB : il s’agit de bas de gamme, propres à l’accordage plus qu’à la sonorisation.
Enfin, par temps de chaleur, on n’oubliera pas le récipient d’eau à proximité de la cithare qui évite des désaccordages fastidieux, mais plus encore, une sur-tension inutile et dommageable pour l’instrument.
Les fidèles lecteurs de mes messages se souviennent que j’avais signalé, en 2019, le début d’un travail en duo avec un joueur de sitar indien : pour le plaisir du jeu de mots cithare/sitar, et pour la complémentarité des sonorités, dans des traditions musicales si différentes…
Eh bien, non seulement l’aventure se poursuit, mais voici un an le duo s’est transformé en trio, avec le concours d’un syrien spécialiste de divers instruments arabes dont le oud (luth) et le kanoun (cithare). De plus, nous représentons les trois religions judéo-chrétiennes, et nous avons à cœur d’interpréter nos prières respectives, dans diverses langues, avec l’accompagnement des autres instruments. Notre programme est quasiment finalisé, et nous commençons à chercher où et comment nous produire. Avis aux organisateurs potentiels… et heureuse nouvelle, n’est-ce pas !
Pour répondre aux interrogations de certains : oui, la session d’En Calcat a été déplacée de juillet à octobre – à regret, mais pour diverses raisons… Ne subsiste donc en période estivale que le stage de Saint-Thierry (Marne). Toutefois, je rappelle que j’accueille aussi en stages individuels sur Lyon même… et certains en ont bien profité, tout récemment encore !
À nouveau, impossible de taire les joies immenses que j’ai éprouvées en donnant les différents concerts autour des psaumes de la Vigile pascale.Pour moi-même, le fait de commenter les textes a représenté une démarche spirituelle forte, puisque je me suis trouvée en quelque sorte dans le rôle de « prédicateur »… avec le souhait de procurer à tous mes auditeurs un regard renouvelé sur cette vigile.
Je garderai aussi de merveilleux souvenirs acoustiques des sites tels que la basilique romane d’Ainay, Saint-Marcelin… et même Mauguio, grâce à la sonorisation parfaitement réussie d’Alain Wetterwald.
Quelques visuels sur cette page… et très bientôt, quelques audios pour renouveler ma chaîne YouTube « Souvenirs de concerts »…
Enfin, quelques perles glanées dans mon Livre d’Or :
» Merci pour ce magnifique travail, qui élève l’âme… »
» Quel accord mélodieux entre la voix, la gestuelle et la cithare : un excellent moment ! »
» Merci de faire vivre ainsi ces si beaux textes »
» Merci infiniment pour ce temps de musique qui élève l’âme, qui élève vers Dieu »
» Un concert différent des autres » ; » Grand et beau moment » ; » Moment magique qui nous apaise « ; » Joli voyage hors du temps « ;
Et même en anglais : « I really enjoyed her music. She has the voice of an angel ! Tonight will lie a memorable experience“
À présent que l’enregistrement et la tournée sont derrière moi, il me faut raisonnablement revenir à des tâches plus administratives ! Heureusement, chaque période casanière est toujours un temps béni pour l’écriture musicale, où se mûrissent les fruits de l’avenir…
Et puis, me voici au cœur d’une série particulièrement intense d’animations dans les structures gériatriques : 6 en 3 semaines – du jamais vu ! Je ne vais pas forcément très loin, mais pour moi comme pour ces publics aînés qui me sont si chers, c’est un peu comme une autre tournée. Quand je pars avec ma cithare et ma valise orange, où tiennent tout juste la nappe alsacienne, le petit support, la clé d’accordage, le marche-pied, l’ampli et les 2 micros, j’ai le cœur en joie, et je me sens l’âme de ces baladins de Gilbert Bécot que je leur interprète souvent…