À quelques jours de la trêve des confiseurs, l’heure ne me semble plus ni aux conseils technique, ni aux recommandations d’achat… Mais d’abord, à la contemplation de la crèche qui s’offre silencieusement à chacun… et de s’émerveiller de tous ces petits santons qui savent nous rassembler, nous émouvoir, nous élever…
Je songe en premier lieu à ce tout petit enfant qui, dans son humilité et son dénuement, va attirer des millions de regards, susciter mille chants, et combien de musiques, combien d’espérance…
Les internautes le savent bien maintenant : c’est une émotion particulière pour moi, de savoir la part que prennent les citharistes au grand concert, s’élevant de la terre vers le Ciel étoilé : magnifique communion de notes et de résonances !!
Et voici que va se tourner la page de 2023 : heureuse année vraiment, dont je garderai mille bons et beaux souvenirs, à la mesure de mes désirs.
Occasion ici de me réjouir encore avec ceux qui ont participé aux divers quarantenaires de ma vie musicale, et de remercier ceux qui s’y sont associés d’une manière ou d’une autre (ne serait-ce que par un simple message !)
Si l’année qui nous vient occasionne quelque inquiétude, je propose quant à moi de puiser force et courage dans les plus merveilleux versets du Cantique des cantiques :
« …L’amour est fort comme la Mort, la passion inflexible comme le Shéol. Ses traits sont des traits de feu, une flamme de Yahvé. Les grandes eaux ne pourront éteindre l’amour, ni les fleuves le submerger… »
(Ct 8,6b-7a)
Voici quatre semaines que débutait l’inoubliable stage du quarantenaire à En-Calcat, qui m’a tellement mobilisée ces derniers mois, et m’imprègne encore de tous ses beaux souvenirs !
La période qui a suivi fut tout aussi chargée, étant donné les multiples tâches reportées “après l’échéance”, dont une bonne part d’administratif – évidemment imperceptible pour la clientèle comme pour le grand public !
Au niveau musical, je tiens à signaler une innovation importante, que je compte instituer pour toutes mes partitions de musique d’ensemble : l’ajout de l’audio correspondant ; ceci, non seulement pour favoriser le travail d’apprentissage, mais aussi pour rendre les pièces intéressantes y compris à titre individuel, ou dans la suite d’une étude en stage… Avec l’attrait particulier de timbres intéressants, pour rendre bien distinctes les différentes voix.
L’on s’étonnera sans doute de ce que je n’offre pas l’équivalent pour les partitions à jouer en solo : c’est qu’à mon sens, un véritable pédagogue s’attache davantage à développer une réelle capacité de déchiffrage, qu’à favoriser le mimétisme…
En revanche, pour donner une idée des partitions en vente, la mise à disposition de quelques mesures est envisageable… et à l’étude : il faudrait juste trouver le temps !
Je reviens à présent sur un autre événement intense, qui s’est trouvé regrettablement éclipsé par l’actualité d’En-Calcat : je veux parler du week-end vécu à l’abbaye de Tamié (Savoie) en octobre dernier… Car là aussi, j’avais un merveilleux groupe de citharistes, franco-suisses, qui se sont attachés à marquer tout à la fois les quarante ans de mes sessions, et mon changement de décade. Imaginez que, par deux fois, les lumières se sont éteintes pour me faire souffler les bougies ! Et nous nous sommes mutuellement enchantées en ateliers d’accompagnement et de musique d’ensemble.
Le seul souvenir visuel qui m’a été transmis est celui de ma prestation à l’offertoire dominical – puisque la communauté de Tamié invite toujours les musiciens de passage à se faire entendre… Un lieu béni !
Le mois se termine et, rentrant d’En-Calcat, j’ai tout juste le temps de mettre par écrit quelques-unes des mille impressions rapportées du mémorable stage que je viens de vivre avec 15 citharistes… *
Rarement, une session aura été aussi intense que celle-ci, et je le pressentais presque dès le départ :
Émerveillement du site, qualité de l’accueil et des Offices, profondeur des échanges avec les frères ; découverte des dernières améliorations apportées au psaltérion ;
Plaisir d’avoir retrouvé mon ancienne collègue Geneviève Barret qui, une fois de plus, aura fait profiter le groupe de ses talents et de sa capacité créative.
Et encore : qualité du travail instrumental et des résultats en fin de stage, joie indicible de chanter en chœur avec l’accompagnement des accords, ravissement des introductions et contre-chants de la flûte traversière…
Une riche collection d’instruments et de timbres, puisque nous avions tout à la fois des spécimens d’En-Calcat, de Panetti et de Wetterwald (voir page Liens)…
Enfin, retrouvailles avec les stagiaires qui avaient souvent traversé la France pour l’événement : que d’amitiés, d’échanges, de souvenirs évoqués… Et un délicieux gâteau d’anniversaire le dernier soir !
Mais bien sûr, les internautes attendent que je leur parle de notre expérience orchestrale (autour du 2e mouvement du Concerto pour flûte et harpe de Mozart). En octobre, je n’étais pas assurée que nous relevions le défi, et les trois malencontreuses défections intervenues dans le pupitre des 1ères cithares (pour raisons graves) n’ont fait qu’augmenter mes doutes… Heureusement, une toute dernière candidature, compétente et inespérée, est venue à point nommé pour sauver le projet.
Ainsi sommes-nous parvenus au terme des 118 mesures, et – si je puis dire – haut la main ; avec même, un beau travail d’expressivité.
Il faudrait encore parler de notre stagiaire flûtiste qui, ayant accepté de délaissé sa cithare, a permis cette magnifique réalisation, tout en nous enchantant par la qualité de son jeu et de son souffle… Un vrai régal… Et justement, elle avait… pile 40 ans !
Comme envisagé, la partition et ses audios seront disponibles en boutique dès le mois prochain.
Par contre, nos tentatives de prise de son ont été décevantes : matériel trop précaire, prise trop éloignée et absence de Wifi dans l’église abbatiale… Aussi ne sera-t-il pas envisageable de diffuser un audio correct de notre chef-d’œuvre… Par contre, divers cantiques qui ont introduit ou conclu le concert passeront à la postérité dans la rubrique « Audios » des prochains mois.
Avant de tirer le rideau… je ne peux que sourire en vous rapportant le gentil mot reçu d’une stagiaire déjà présente du temps des sessions avec frère Patrice, dans les années 80 : « Merci pour ton enseignement, ta disponibilité ! Je suis heureuse d’avoir pu partagé ce moment ”émotial ”, et je dirai que tu ne changes pas ! Je t’ai retrouvé comme je t’avais gardée dans ma mémoire depuis tout ce temps ! Reste comme tu es ! ».
Autres infos, autres émotions en novembre…
* Pour mémoire, le côté exceptionnel provenait d’un triple anniversaire : 40 ans de la fabrication du premier psaltérion, de mon tout premier stage dans cette abbaye, et de ma rencontre avec le luthier frère Patrice… Trois événements qui auront comme marqué le point de départ de la grande aventure de la cithare.
L’activité de cette rentrée est très largement consacrée à la session anniversaire qui va se tenir à En Calcat fin octobre (quarantenaire de l’instrument, de la 1ère session de cithare en ce lieu, et de ma rencontre avec le frère luthier, Patrice).
Pour la circonstance, j’ai proposé un atelier Orchestre, avec reprise du fabuleux 2e Mouvement du “Concerto pour flûte et harpe” de Mozart, qui avait été monté en 1994 – une génération plus tôt… Et voici que, grâce à une excellente flûtiste repérée au stage “Cithare et flûte” de 2020, et à une dizaine de courageux citharistes, le projet va se réaliser (samedi 28 octobre – après-midi ou soirée) !
Mais bien sûr, je n’ai pas échappé à la digitalisation de la précédente partition (qui était un simple découpage annoté de l’original pour orchestre !), et l’on ne s’étonnera pas de ce que les 118 mesures m’aient mobilisée une bonne partie de l’été… Pour ma récompense, j’ai eu le plaisir de pouvoir adresser aux musiciens diverses versions audio (orchestration totale / 1e et 2e voix / accords) : ainsi, chacun peut se préparer avec application et efficacité ; et l’on s’y emploie, de Paris à Perpignan… Bienfaits inattendus de la modernité !
Plusieurs de mes cours de ce début d’automne sont évidemment consacrés à cet opus, et me permettent de repérer les points qui, sur place, devront faire l’objet d’un travail approfondi. À l’étude, une diffusion en visioconférence, selon le degré d’aboutissement en milieu de stage… Il revient aux intéressés de se faire connaître avant le 20 octobre, pour recevoir une Web-invitation avec précision horaire.
Enfin, pour les absents qui auraient aimé vivre l’aventure, j’envisage la prochaine mise en vente du document écrit et de ses audios.
La rentrée « scolaire » me donne l’occasion de faire le point sur ce que l’on trouve actuellement sur le Web comme accordeurs et micros à prix modiques (sans compter, pour mémoire, l’excellente application d’accordage sur smartphone : Cleartune).
Accordeurs physiques : les prix ont sensiblement augmenté l’an dernier, mais on peut néanmoins trouver…
AROMA AMT 560 : environ 17-20€
EAGLETONE FT1000 : environ 17-20€
Micro pince pour accordage ou sonorisation de faible qualité (à clipper à l’extrémité de la tablette) :
Les lecteurs assidus de ces Actu me demandent des nouvelles de notre trio Majaya Spirit : en voici !
Pour bouster la finalisation de notre programme, nous avons vécu fin juillet notre première Résidence (autrement dit, stage de plusieurs jours). Certains ont déjà vu et entendu divers échos en page Facebook : musicalement, un grand pas en avant… et convivialement, une fabuleuse occasion de mieux se connaître et s’apprécier. L’objectif demeure de commencer à se produire dans les prochains mois – mais on ne cachera pas qu’il reste plein de petites choses à affiner…
Avis aux Internautes mélomanes : ce mois-ci, réactualisation de ma page Soundcloud – plateforme démonstrative permettant de diffuser des audios musicaux, sous forme d’extraits. Excellente formule pour donner un aperçu de répertoire ou d’instrument peu connu, d’autant que le visiteur n’a pas besoin d’être inscrit pour accéder (contrairement à d’autres plateformes). Donc, une bonne adresse à noter et à communiquer au besoin.
Et encore… Expérience inédite et fort intéressante lors du stage de cithare que j’ai donné à Reims en juillet : une stagiaire que je n’avais pas revue depuis… 1986 ! Autant dire qu’elle a vécu sa session en allant de surprise en surprise, et que les mots lui manquaient pour exprimer sa stupéfaction au vu du chemin parcouru, techniquement et pédagogiquement. Pour moi-même, un retour sur expérience, ô combien gratifiant !
Enfin le groupe (plutôt extérieur à la Champagne) gardera aussi en mémoire la découverte émerveillée de la basilique Saint-Rémy, dont chaque transept et chaque chapelle est un lieu d’intimité, doté d’une acoustique exceptionnelle, se prêtant à des dialogues musicaux inattendus… Alors, c’est promis : on y retourne l’an prochain, avec les instruments !
Suite aux réactions enthousiastes qui continuent à me parvenir quant au groupe Majaya, il me semble tout de même utile d’apporter deux précisions…
Tout d’abord, s’il est exact que mon assistant professionnel est professeur de guitare, eh bien non, ce n’est pas lui le Guitariste de notre trio, qui s’est constitué par le jeu d’autres rencontres… Mieux vaut ne pas mélanger l’administratif et l’artistique !
Et par ailleurs, je souhaiterais aussi expliquer aux Internautes que Majaya ne relève pas d’une sorte d’élucubration intellectuelle, de recherches hasardeuses, ou d’un projet que l’un de nous aurait minutieusement élaboré : je dirais plutôt que nous l’avons comme « reçu d’En-haut », qu’il s’est présenté à nous, et que nous l’avons accueilli… J’espère me faire comprendre ; en tous cas, merci de votre soutien !
Les vacances en cours (ou toute proches) m’incitent à partager une de mes dernières lectures, trouvée à la bibliothèque sonore : « Hyper-sensibles : mieux se comprendre pour mieux s’accepter », de Elaine N. Aron (Édition de l’Homme, 2013). Ayant remarqué depuis bien longtemps combien les citharistes sont des âmes hypersensibles parmi les sensibles, un tel titre a évidemment attiré mon attention… et vraiment « je recommande », aussi bien pour les personnes concernées que pour leur entourage. L’auteur, médecin, explique scientifiquement le processus d’hypersensibilité tel qu’elle l’a découvert, et donne de judicieux conseils. Juste quelque pointe d’américanisme dans certains développements, que l’on saura relativiser… mais dans l’ensemble, de haute volée : de quoi se comprendre et s’accepter les uns les autres !
Il semble que l’annonce de ma dernière vidéo mise en ligne ait été ressentie comme une incroyable surprise : en témoignent, les messages reçus…
« Quelle ouverture ! Faire sauter les murs qui enferment, des voix et des instruments qui vibrent… Merci ! » (G. L.)
« Oh Maguy ! Ce trio ! Superbe ! Je ne sais comment le qualifier. Il me touche très profond. J’aimerais vous écouter et vous voir en direct. » (R.G.)
« J’ai écouté avec bonheur et émotion votre groupe à trois voix. À vous entendre, il semble évident que la cithare a vocation à rencontrer ces instruments autres, ces langues autres, pour ouvrir un même horizon. J’y ai trouvé rafraîchissement, douceur et consolation, et comme un goût de brise d’un lointain si proche… Merci. » (S.L.)
« Ce que j’ai vu et entendu ce matin est une vraie joie. Merci de nous offrir cela maintenant où le monde a tant besoin de reliance. La musique est ce lieu béni qui le permet. Joie de te découvrir avec ces musiciens aux talents multiples, dans ta voix et ton expression pure et juste avec ce répertoire ouvert à d’autres traditions. Un vrai bonheur ! J’espère vous voir en concert ici ou là, et peut-être tout bientôt, sait-on jamais ? » (G.B.)
Alors, si ce n’est encore fait, je ne peux que vous conseiller de visionner Majaya Spirit – et les explications qui s’y rapportent !
…Merci aux internautes qui ont eu le bon réflexe de cliquer sur « Jaime »… Et j’ose demander à ceux qui l’auraient omis, de retourner sur le site pour effectuer cette démarche rapide, mais tellement importante…
De mon côté, petite confidence alors que je termine ma quarantième année scolaire d’enseignement de la cithare : impression de me sentir plus passionnée que jamais par cette composante de mon activité ; bonheur de constater l’ensemble de mes avancées en technique et en pédagogie…
Je ne redirai jamais assez mon intérêt/attachement aux plus débutants, ainsi qu’à tous ceux qui manquent de facilités… c’est une passion, et un émerveillement continuel de voir les obstacles surmontés les uns après les autres. Et bien sûr, je me réjouis également de ceux qui avancent à grands pas, ou même, caressent les sommets du répertoire.
Tout ce petit monde me rejoint de France et de l’étranger, exprimant des attentes bien diverses, appréciant tous les styles musicaux : c’est pourquoi il me semblerait assez vain de chercher à organiser un travail collectif, même en distanciel…
Enfin, comme je le mentionne souvent : au-delà de la transmission d’un savoir-faire, je ressens chaque cours, individuel ou collectif, comme un temps de partage.
Joie immense, que de signaler à tous les fans de cithare la naissance officielle de notre trio Majaya Spirit, à travers la mise en ligne d’une vidéo-démo tournée en mars dernier…
Majaya (contraction de Maguy / Jacques / Iyad), c’est un groupe qui fait vivre et résonner les traditions musicales d’Orient et d’Occident. Trois voix qui sont aussi trois voies, liées au trois grandes cultures monothéistes que nous représentons…
Avec des instruments traditionnels et des musiques du Moyen Âge jusqu’à nos jours, nous proposons un voyage autour de la Méditerranée : Andalousie, Occitanie… jusqu’à la Grande Syrie. Un mélange insolite de sonorités : oud, ney, sitar, cithare, guitare… Des musiques qui unissent, qui parlent au cœur, et font vibrer l’âme ; mille cordes, pour engendrer Harmonie et Élévation !
Nous comptons sur chaque internaute pour nous consacrer quelques instants d’écoute, avec, espérons-le, un grand clic sur « J’aime »…
Autres espérances de Jamaya : que tous nos amis nous aident à nous faire connaître… et que nous recevions bientôt de nombreuses invitations. Si notre projet est pour nous-mêmes expérience insolite et occasion d’ouverture, nous pensons qu’il peut l’être tout autant pour les publics d’aujourd’hui !
Pour en revenir à la cithare, côté enseignement, une incroyable demande au téléphone : « Quelle modèle me conseilleriez-vous, pour ma petite fille de 3 ans ? » La question vous réjouit peut-être par rapport à l’avenir de la cithare et de la pratique musicale en général… Mais, pour ma part, j’ai surtout l’expérience d’un bambin de quatre ans qui, pour s’être passionné quelques minutes sur l’un de mes petits instrument, s’est retrouvé avec de substantielles ampoules au bout des doigts ! Alors, ne vous en déplaise, j’ai répondu à la maman que sans doute il vaudrait mieux attendre l’entrée en primaire – âge où la peau sera un peu plus résistante… Quant au choix de l’instrument, tout est possible si l’enfant ne doit pas le transporter, tandis que dans l’alternative, on évitera de dépasser 7 accords.
Suite aux concerts du mois dernier, commençons par les petites perles recueillies sur le Livre d’Or…
« Merci Maguy pour ce merveilleux moment. Votre voix » christalline » raconte et chante les psaumes de façon merveilleuse ! » (Isabelle). « Merci pour ce récital, merci pour cette si belle voix ! Merci pour ce que tu es, et ce que tu nous partages ! Merveilles que fit le Seigneur, pour toutes les grâces qu’il t’accordes ! (Catherine, une fan de toujours…) ».
Avril, printemps… Qui dit préparation des sessions, dit en particulier écriture musicale – et sur le métier en ce moment, rien de moins qu’une partition d’orchestre, pour fêter dignement les « anniversaires d’En Calcat » en octobre prochain…
À l’occasion de tels travaux, une anecdote me revient souvent : cette stagiaire des années 95 déclarant qu’elle n’aimait pas les partitions « où il y a beaucoup de noir »… En l’écoutant je croyais qu’elle parlait du nombre de noires ; mais renseignement pris, il s’agissait plus largement de la quantité d’encre utilisée, induisant une plus grande difficulté du morceau ! Vu sous cet angle, les partitions de l’époque étaient pourtant bien économes, en comparaison des publications actuelles…
Je ne peux qu’y repenser, tandis que j’aligne les croche, double-croches et autres… Mais la différence, c’est heureusement cette quantité de documents extrêmement progressifs qui existent aujourd’hui, et permettent d’avancer en douceur vers le grand répertoire… Alors, pas de crainte pour les débutants… et je n’hésite pas à poursuivre mon métier d’éditeur !
Écho enfin d’une leçon car, ce trimestre, j’ai eu fortuitement l’occasion d’accueillir deux médecins qui débutaient la cithare, et toutes deux sur de très petits modèles… (6×4)
Au moment où j’expliquais que, pour les doigts, la technique du buté implique la mise en route de mouvements latéraux que l’on n’a jamais explorés auparavant, l’une d’elle m’a dit avoir ressenti mentalement qu’elle faisait appel à de nouvelles facultés cérébrales… et j’ai trouvé cela fort intéressant ! Comme quoi, la main n’est en rien figée, et peut vraiment progresser dans toutes les directions !
Un petit pas, au cœur d’un de ces grands projets qui, comme souvent chez moi, avancent plutôt lentement : notre groupe « 3 voix » qui mélange le oud syrien, le sitar indien et la cithare, s’est filmé en vue d’un teaser sur YouTube, qui aidera à nous faire connaître… Reste le délai de montage, difficile à quantifier… mais je tiendrai au courant bien sûr !
Le lancement des sessions 2023, à travers la rédaction des flyers, me semble une bonne occasion de partager un retour qui m’est parvenu tardivement, suite au stage de l’été dernier :
« …Ce stage a été très formateur pour moi grâce à ta patience, ton écoute, ton attention et ta merveilleuse pédagogie. Le choix des chants m’a beaucoup plu ; je les rechante chez moi avec plaisir.
Merci pour tes précieux conseils qui me guident. Avec toi j’acquière à chaque fois un peu plus d’assurance ; tu me fais « grandir » dans ma confiance en moi. Merci pour tout ce que tu représentes…
J’ai aussi beaucoup aimé notre groupe ; chacun était attentif aux autres et cela crée de très beaux liens.
Merci enfin, pour le plaisir de t’entendre jouer et chanter. »
Voir en page Prochains stages, celui de Saint-Thierry en juillet – et noter déjà que celui d’En-Calcat (23-29 octobre) sera marqué par la commémoration de divers événements survenus en 1983 : la fabrication du premier psaltérion 12 accords, mon premier passage dans ce monastère et ma rencontre avec frère Patrice… Festivités en perspective !
Enfin, vous aurez remarqué que nous avons eu ces temps-ci des journées fort ventées… Ainsi, alors que je me trouvais sur un parking Blabla-car pour rentrer de stage et me dirigeais vers l’autre voiture, voilà que mon psaltérion s’est trouvé perpendiculaire au vent : et j’avoue, l’espace d’un instant, avoir eu un certain plaisir à imaginer que j’allais m’envoler avec ma cithare – poétique, n’est-ce pas ! …Malgré tout, mon pragmatisme habituel m’a tout de même ramenée à la réalité, et suggéré de pivoter suffisamment pour demeurer « à terre »… et – faut-il s’en réjouir – j’y suis parvenue…