Innovation : des partitions de musique d’ensemble avec leur audio (format mp3) – une formule qui permet de jouer une partie, tout en bénéficiant de l’ensemble orchestral… (NB : pdf et mp3 sont à télécharger.)
Comme annoncé, le “2e Mvt du Concerto pour flûte et harpe de Mozart”, retranscrit pour flûte et orchestre de cithares (3 pupitres). 118 mesures – niveau difficile – version digitalisée, 2023 – disponible à l’unité, avec ou sans les audios (Tutti, Cithare 1 et accords, Cithare 2).
En route vers noël ! Adaptation d’un cantique centenaire (d’un certain Jeannerot), au parfum de boîte à musique : “Noël, jour heureux !” 2 options : partition pour une ou plusieurs cithares, et partition avec son audio – Niveau 3 – Pour cithare 6 accords et plus – Disponible à l’unité – Inédit 2023.
Voici quatre semaines que débutait l’inoubliable stage du quarantenaire à En-Calcat, qui m’a tellement mobilisée ces derniers mois, et m’imprègne encore de tous ses beaux souvenirs !
La période qui a suivi fut tout aussi chargée, étant donné les multiples tâches reportées “après l’échéance”, dont une bonne part d’administratif – évidemment imperceptible pour la clientèle comme pour le grand public !
Au niveau musical, je tiens à signaler une innovation importante, que je compte instituer pour toutes mes partitions de musique d’ensemble : l’ajout de l’audio correspondant ; ceci, non seulement pour favoriser le travail d’apprentissage, mais aussi pour rendre les pièces intéressantes y compris à titre individuel, ou dans la suite d’une étude en stage… Avec l’attrait particulier de timbres intéressants, pour rendre bien distinctes les différentes voix.
L’on s’étonnera sans doute de ce que je n’offre pas l’équivalent pour les partitions à jouer en solo : c’est qu’à mon sens, un véritable pédagogue s’attache davantage à développer une réelle capacité de déchiffrage, qu’à favoriser le mimétisme…
En revanche, pour donner une idée des partitions en vente, la mise à disposition de quelques mesures est envisageable… et à l’étude : il faudrait juste trouver le temps !
Je reviens à présent sur un autre événement intense, qui s’est trouvé regrettablement éclipsé par l’actualité d’En-Calcat : je veux parler du week-end vécu à l’abbaye de Tamié (Savoie) en octobre dernier… Car là aussi, j’avais un merveilleux groupe de citharistes, franco-suisses, qui se sont attachés à marquer tout à la fois les quarante ans de mes sessions, et mon changement de décade. Imaginez que, par deux fois, les lumières se sont éteintes pour me faire souffler les bougies ! Et nous nous sommes mutuellement enchantées en ateliers d’accompagnement et de musique d’ensemble.
Le seul souvenir visuel qui m’a été transmis est celui de ma prestation à l’offertoire dominical – puisque la communauté de Tamié invite toujours les musiciens de passage à se faire entendre… Un lieu béni !
Le mois se termine et, rentrant d’En-Calcat, j’ai tout juste le temps de mettre par écrit quelques-unes des mille impressions rapportées du mémorable stage que je viens de vivre avec 15 citharistes… *
Rarement, une session aura été aussi intense que celle-ci, et je le pressentais presque dès le départ :
Émerveillement du site, qualité de l’accueil et des Offices, profondeur des échanges avec les frères ; découverte des dernières améliorations apportées au psaltérion ;
Plaisir d’avoir retrouvé mon ancienne collègue Geneviève Barret qui, une fois de plus, aura fait profiter le groupe de ses talents et de sa capacité créative.
Et encore : qualité du travail instrumental et des résultats en fin de stage, joie indicible de chanter en chœur avec l’accompagnement des accords, ravissement des introductions et contre-chants de la flûte traversière…
Une riche collection d’instruments et de timbres, puisque nous avions tout à la fois des spécimens d’En-Calcat, de Panetti et de Wetterwald (voir page Liens)…
Enfin, retrouvailles avec les stagiaires qui avaient souvent traversé la France pour l’événement : que d’amitiés, d’échanges, de souvenirs évoqués… Et un délicieux gâteau d’anniversaire le dernier soir !
Mais bien sûr, les internautes attendent que je leur parle de notre expérience orchestrale (autour du 2e mouvement du Concerto pour flûte et harpe de Mozart). En octobre, je n’étais pas assurée que nous relevions le défi, et les trois malencontreuses défections intervenues dans le pupitre des 1ères cithares (pour raisons graves) n’ont fait qu’augmenter mes doutes… Heureusement, une toute dernière candidature, compétente et inespérée, est venue à point nommé pour sauver le projet.
Ainsi sommes-nous parvenus au terme des 118 mesures, et – si je puis dire – haut la main ; avec même, un beau travail d’expressivité.
Il faudrait encore parler de notre stagiaire flûtiste qui, ayant accepté de délaissé sa cithare, a permis cette magnifique réalisation, tout en nous enchantant par la qualité de son jeu et de son souffle… Un vrai régal… Et justement, elle avait… pile 40 ans !
Comme envisagé, la partition et ses audios seront disponibles en boutique dès le mois prochain.
Par contre, nos tentatives de prise de son ont été décevantes : matériel trop précaire, prise trop éloignée et absence de Wifi dans l’église abbatiale… Aussi ne sera-t-il pas envisageable de diffuser un audio correct de notre chef-d’œuvre… Par contre, divers cantiques qui ont introduit ou conclu le concert passeront à la postérité dans la rubrique « Audios » des prochains mois.
Avant de tirer le rideau… je ne peux que sourire en vous rapportant le gentil mot reçu d’une stagiaire déjà présente du temps des sessions avec frère Patrice, dans les années 80 : « Merci pour ton enseignement, ta disponibilité ! Je suis heureuse d’avoir pu partagé ce moment ”émotial ”, et je dirai que tu ne changes pas ! Je t’ai retrouvé comme je t’avais gardée dans ma mémoire depuis tout ce temps ! Reste comme tu es ! ».
Autres infos, autres émotions en novembre…
* Pour mémoire, le côté exceptionnel provenait d’un triple anniversaire : 40 ans de la fabrication du premier psaltérion, de mon tout premier stage dans cette abbaye, et de ma rencontre avec le luthier frère Patrice… Trois événements qui auront comme marqué le point de départ de la grande aventure de la cithare.