Message 125 : Février 2025

Fév 2025
26 février 2025

Pour commencer, une plaisante info : notre trio musical Majaya prépare son 1er concert pour le 20 septembre, dans le cadre du festival Arta Sacra de Vaulx-en-Velin (Rhône)… Les détails viendront en temps utile.

Vous avez peut-être remarqué que, par petites touches, la boutique Maguy Cithare s’enrichit de nouvelles compositions : ainsi, cet hiver, Chemin de février… Et je désire dire quelques mots de ces travaux.

Pour la plupart, ce sont en quelque sorte des fruits d’arrière-saison – car, durant des années souvent trop chargées, je n’ai eu que le temps de noter brièvement les thèmes qui me traversaient l’esprit. (À ce propos, une particularité qui m’a toujours étonnée : c’est bien souvent durant le trajet de retour des stages que l’inspiration pointait son nez…).

En fait de compositions, la demande ne manquait pas, avec le petit reproche sous-jacent de trop m’attacher aux transcriptions… C’est vrai : j’aurais pu m’obliger à traiter de suite et publier ces petites fleurs personnelles ; mais je remarquais que dans la précipitation, même les thèmes les plus prometteurs, après quelques mesures, n’aboutissaient qu’à des banalités ! Alors, au grand dam des premières générations de citharistes, je préférais m’abstenir, patienter…
Au vu de ce que je réussis à produire aujourd’hui, à la faveur d’une période plus paisible de mon activité, je ne regrette rien de mes choix !

Ainsi, je feuillette régulièrement mes thèmes, selon le conseil de Marcel Godard – grand musicien s’il en est : « Un thème, ça se travaille tous les jours » ! La plupart du temps, je n’ajoute que deux ou trois notes ; mais bientôt, subrepticement, la musique commence à me trotter dans la tête, comme une sauce sur le point de prendre, et c’est là que le meilleur commence à surgir…
À ce stade, on pourrait croire que l’affaire est en poche, et pourtant… À chaque nouvelle visite de la partition, des retouches s’imposent. Telle note, tel rythme, tel accord irait tellement mieux ! Et c’est là qu’il faut avoir la sagesse de patienter encore et encore, jusqu’à ce que, vraiment, plus rien n’ait envie de bouger. Alors oui, sonne l’heure de la publication – pour peu que le codage et la mise en page ne requièrent pas trop d’efforts…
Petite confidence sur la gestation de mes œuvres !

Autres infos, autres émotions en mars…